Galerie Photographique
– – –
Vous pouvez naviguer par mots clés
et trier pour selon vos souhaits
Nombreux ajouts
(Janvier 2023)
– – –
Moineau friquet
Le Moineau friquet (Passer montanus) est l'une des espèces de moineaux largement répandues en Europe et en Asie. Il a été introduit en Australie et dans les années 1870 aux États-Unis.
Il est reconnaissable à sa calotte marron et aux taches noires en forme de virgule sur les joues. Mâles et femelles sont semblables et les jeunes ressemblent beaucoup aux parents : il s'agit du seul moineau paléarctique dans ce cas.
Seules certaines variétés sont considérées comme domestiques. L'espèce s'hybride très rarement avec le Moineau domestique, et encore plus exceptionnellement avec le Moineau espagnol.
Jusque dans les années 1990, les naturalistes français ne prêtent pas attention au moineau friquet lors de leur comptage, tant l'espèce leur est commune. C'est à partir de cette époque qu'une prise de conscience a lieu. Les résultats du Suivi Temporel des Oiseaux Communs (STOC), mené par le programme Vigie-Nature, montrent que le moineau friquet est une des espèces d'oiseaux qui a connu le plus fort déclin en France : entre 2001 et 2019 : ses effectifs ont chuté de 60 %.
Bien qu'exceptionnelle, cette chute importante des effectifs du moineau friquet est commune aux oiseaux spécialistes des milieux agricoles. Leur déclin entre 2001 et 2019 est en moyenne de 27,6 %. Sont notamment en cause l'intensification des pratiques ; la généralisation de l'usage des produits phytosanitaires comme les néonicotinoïdes ; la diminution des ressources alimentaires, graines pour les adultes et insectes pour les jeunes ; la diminution des sites propices à la nidification à cause de la rénovation des bâtiments et de l'abattage des arbres creux ; l'étalement urbain et industriel ainsi que la pollution générale des milieux.
À l'inverse, les haies et les bandes enherbées favorisent son maintien.
En France, le moineau friquet est inscrit sur la liste Rouge de l'UICN avec le statut d'espèce en danger (EN).
Il est reconnaissable à sa calotte marron et aux taches noires en forme de virgule sur les joues. Mâles et femelles sont semblables et les jeunes ressemblent beaucoup aux parents : il s'agit du seul moineau paléarctique dans ce cas.
Seules certaines variétés sont considérées comme domestiques. L'espèce s'hybride très rarement avec le Moineau domestique, et encore plus exceptionnellement avec le Moineau espagnol.
Jusque dans les années 1990, les naturalistes français ne prêtent pas attention au moineau friquet lors de leur comptage, tant l'espèce leur est commune. C'est à partir de cette époque qu'une prise de conscience a lieu. Les résultats du Suivi Temporel des Oiseaux Communs (STOC), mené par le programme Vigie-Nature, montrent que le moineau friquet est une des espèces d'oiseaux qui a connu le plus fort déclin en France : entre 2001 et 2019 : ses effectifs ont chuté de 60 %.
Bien qu'exceptionnelle, cette chute importante des effectifs du moineau friquet est commune aux oiseaux spécialistes des milieux agricoles. Leur déclin entre 2001 et 2019 est en moyenne de 27,6 %. Sont notamment en cause l'intensification des pratiques ; la généralisation de l'usage des produits phytosanitaires comme les néonicotinoïdes ; la diminution des ressources alimentaires, graines pour les adultes et insectes pour les jeunes ; la diminution des sites propices à la nidification à cause de la rénovation des bâtiments et de l'abattage des arbres creux ; l'étalement urbain et industriel ainsi que la pollution générale des milieux.
À l'inverse, les haies et les bandes enherbées favorisent son maintien.
En France, le moineau friquet est inscrit sur la liste Rouge de l'UICN avec le statut d'espèce en danger (EN).
Grand corbeau
Le Grand corbeau (Corvus corax) est une espèce d'oiseaux de la famille des corvidés.
Il est le plus grand oiseau de l'ordre des passeriformes.
Le Grand Corbeau est le plus grand passereau au monde. Pour prendre une comparaison, il est plus grand et plus lourd qu'une Buse variable et a une envergure supérieure. Il est donc nettement plus grand que le Corbeau freux ou la Corneille noire auxquels il ressemble superficiellement.
Présent dans tout l'hémisphère nord, c’est l’espèce de corvidé dont l’aire de répartition est la plus étendue. Les grands corbeaux vivent généralement de 10 à 15 ans mais certains individus ont vécu 40 ans.
Le grand corbeau est omnivore et opportuniste : son régime alimentaire varie selon le lieu, la saison et ce qu'il trouve par hasard. Par exemple, le régime alimentaire des grands corbeaux nichant près des décharges présente un pourcentage plus élevé de déchets, ceux nichant près des routes consomment plus de vertébrés victimes de collisions et ceux nichant loin de ces sources de nourriture consomment plus d'arthropodes et de plantes.
En certains endroits, ils sont majoritairement nécrophages, se nourrissant de carcasses et des asticots et silphidés associés. Par exemple, dans la toundra du versant nord de l'Alaska, les corbeaux satisfont environ la moitié de leurs besoins énergétiques grâce à la prédation (surtout de petits rongeurs) et l’autre moitié provient de nécrophagie (surtout de carcasses de caribou et de lagopèdes).
Il est le plus grand oiseau de l'ordre des passeriformes.
Le Grand Corbeau est le plus grand passereau au monde. Pour prendre une comparaison, il est plus grand et plus lourd qu'une Buse variable et a une envergure supérieure. Il est donc nettement plus grand que le Corbeau freux ou la Corneille noire auxquels il ressemble superficiellement.
Présent dans tout l'hémisphère nord, c’est l’espèce de corvidé dont l’aire de répartition est la plus étendue. Les grands corbeaux vivent généralement de 10 à 15 ans mais certains individus ont vécu 40 ans.
Le grand corbeau est omnivore et opportuniste : son régime alimentaire varie selon le lieu, la saison et ce qu'il trouve par hasard. Par exemple, le régime alimentaire des grands corbeaux nichant près des décharges présente un pourcentage plus élevé de déchets, ceux nichant près des routes consomment plus de vertébrés victimes de collisions et ceux nichant loin de ces sources de nourriture consomment plus d'arthropodes et de plantes.
En certains endroits, ils sont majoritairement nécrophages, se nourrissant de carcasses et des asticots et silphidés associés. Par exemple, dans la toundra du versant nord de l'Alaska, les corbeaux satisfont environ la moitié de leurs besoins énergétiques grâce à la prédation (surtout de petits rongeurs) et l’autre moitié provient de nécrophagie (surtout de carcasses de caribou et de lagopèdes).
Traquet motteux
Le Traquet motteux (Oenanthe oenanthe) est une espèce de passereaux insectivores migrateurs de la famille des Muscicapidae.
C'est l'espèce de traquets la plus répandue.
Le Traquet motteux effectue l'un des plus longs voyages de tous les petits oiseaux, traversant l'océan, la glace et le désert. Il migre de l'Afrique subsaharienne au printemps vers une vaste zone de l'hémisphère Nord qui comprend l'Asie du Nord et centrale, l'Europe, le Groenland, l'Alaska et certaines parties du Canada. On pourrait soutenir que certains des oiseaux qui se reproduisent en Asie du Nord pourraient emprunter un chemin plus court et passer l'hiver en Asie du Sud ; cependant, leur tendance héréditaire à migrer les ramène en Afrique, accomplissant ainsi l'une des plus longues migrations du règne animal pour sa taille.
Les oiseaux de la grande et brillante race du Groenland, leucorhoa, effectuent l'une des plus longues traversées transocéaniques de tous les passereaux. Au printemps, la plupart d'entre eux migrent le long d'une route (communément utilisée par les échassiers et les oiseaux aquatiques) de l'Afrique au Groenland en passant par l'Europe continentale, les îles britanniques et l'Islande. Cependant, des observations faites en automne à partir de navires suggèrent que certains oiseaux traversent l'Atlantique Nord directement du Canada et du Groenland jusqu'au sud-ouest de l'Europe, une distance pouvant atteindre 2 500 kilomètres. On pense que les oiseaux qui se reproduisent dans l'est du Canada volent de l'île de Baffin et de Terre-Neuve aux Açores en passant par le Groenland, l'Irlande et le Portugal, traversant ainsi 3 500 kilomètres d'Atlantique Nord avant de poursuivre leur route vers l'Afrique...
C'est l'espèce de traquets la plus répandue.
Le Traquet motteux effectue l'un des plus longs voyages de tous les petits oiseaux, traversant l'océan, la glace et le désert. Il migre de l'Afrique subsaharienne au printemps vers une vaste zone de l'hémisphère Nord qui comprend l'Asie du Nord et centrale, l'Europe, le Groenland, l'Alaska et certaines parties du Canada. On pourrait soutenir que certains des oiseaux qui se reproduisent en Asie du Nord pourraient emprunter un chemin plus court et passer l'hiver en Asie du Sud ; cependant, leur tendance héréditaire à migrer les ramène en Afrique, accomplissant ainsi l'une des plus longues migrations du règne animal pour sa taille.
Les oiseaux de la grande et brillante race du Groenland, leucorhoa, effectuent l'une des plus longues traversées transocéaniques de tous les passereaux. Au printemps, la plupart d'entre eux migrent le long d'une route (communément utilisée par les échassiers et les oiseaux aquatiques) de l'Afrique au Groenland en passant par l'Europe continentale, les îles britanniques et l'Islande. Cependant, des observations faites en automne à partir de navires suggèrent que certains oiseaux traversent l'Atlantique Nord directement du Canada et du Groenland jusqu'au sud-ouest de l'Europe, une distance pouvant atteindre 2 500 kilomètres. On pense que les oiseaux qui se reproduisent dans l'est du Canada volent de l'île de Baffin et de Terre-Neuve aux Açores en passant par le Groenland, l'Irlande et le Portugal, traversant ainsi 3 500 kilomètres d'Atlantique Nord avant de poursuivre leur route vers l'Afrique...
Rossignol philomèle
Le Rossignol philomèle (Luscinia megarhynchos) est une espèce d’oiseaux de la famille des Muscicapidae.
Il est connu pour son chant, qui est un des plus mélodieux mais aussi des plus complexes, on dit qu'il chante, gringotte, quiritte ou trille, de jour comme de nuit. Il a fasciné les chercheurs qui ont dénombré entre 120 et 260 séquences différentes, elles durent en général de 2 à 4 secondes.
Le jeune mâle apprend à chanter en écoutant les plus expérimentés et marque ainsi son territoire, ou tente de séduire les femelles. Dès qu'ils sont appariés, les mâles s'arrêtent généralement de chanter la nuit. Ceci laisse supposer que le célèbre chant nocturne sert avant tout à attirer les femelles.
Il est connu pour son chant, qui est un des plus mélodieux mais aussi des plus complexes, on dit qu'il chante, gringotte, quiritte ou trille, de jour comme de nuit. Il a fasciné les chercheurs qui ont dénombré entre 120 et 260 séquences différentes, elles durent en général de 2 à 4 secondes.
Le jeune mâle apprend à chanter en écoutant les plus expérimentés et marque ainsi son territoire, ou tente de séduire les femelles. Dès qu'ils sont appariés, les mâles s'arrêtent généralement de chanter la nuit. Ceci laisse supposer que le célèbre chant nocturne sert avant tout à attirer les femelles.
Bouvreuil pivoine
Le Bouvreuil pivoine (Pyrrhula pyrrhula) est une espèce de passereaux d'Eurasie appartenant à la famille des Fringillidae.
Le Bouvreuil pivoine se nourrit presque exclusivement de graines et de bourgeons. Il trouve principalement sa subsistance sur les arbres, dont il pioche les semences, notamment les bouleaux, charmes, aulnes, lilas communs, érables, sorbiers et frênes. Il se nourrit aussi des graines des résineux, dont il parvient aisément à décortiquer les cônes, et des herbes folles : armoise, orties, séneçon, pissenlit..., ainsi que de celles contenues dans les baies sauvages. Les bourgeons qu'il consomme sont en priorité ceux des arbres fruitiers.
Le bouvreuil se nourrit souvent en couple ou en petit groupe, à la lisière d'un bois ou d'une haie. Il disparaît rapidement si on l'approche. Visiteur régulier des petits jardins, surtout dans les régions riches en vergers, il reste très discret, à l'abri de la végétation.
En hiver, il mange les fruits secs et charnus des sureaux, églantiers, sorbiers et autres plantes ligneuses qui l'attirent dans les parcs. Avec son bec puissant, il ouvre l'enveloppe des graines et avale leur contenu. À la fin de l'hiver, lorsque les fruits se font plus rares, il se tourne vers les bourgeons des arbres à feuillage caduc.
En été, il chasse les petits insectes, essentiels pour l'alimentation des oisillons.
Le Bouvreuil pivoine se nourrit presque exclusivement de graines et de bourgeons. Il trouve principalement sa subsistance sur les arbres, dont il pioche les semences, notamment les bouleaux, charmes, aulnes, lilas communs, érables, sorbiers et frênes. Il se nourrit aussi des graines des résineux, dont il parvient aisément à décortiquer les cônes, et des herbes folles : armoise, orties, séneçon, pissenlit..., ainsi que de celles contenues dans les baies sauvages. Les bourgeons qu'il consomme sont en priorité ceux des arbres fruitiers.
Le bouvreuil se nourrit souvent en couple ou en petit groupe, à la lisière d'un bois ou d'une haie. Il disparaît rapidement si on l'approche. Visiteur régulier des petits jardins, surtout dans les régions riches en vergers, il reste très discret, à l'abri de la végétation.
En hiver, il mange les fruits secs et charnus des sureaux, églantiers, sorbiers et autres plantes ligneuses qui l'attirent dans les parcs. Avec son bec puissant, il ouvre l'enveloppe des graines et avale leur contenu. À la fin de l'hiver, lorsque les fruits se font plus rares, il se tourne vers les bourgeons des arbres à feuillage caduc.
En été, il chasse les petits insectes, essentiels pour l'alimentation des oisillons.
Mésange noire
La Mésange noire (Periparus ater), anciennement Parus ater, est une espèce de passereaux de la famille des Paridés.
La mésange noire est typiquement un habitant des forêts de résineux, sapinières, pinèdes et bois d'épicéas.
Lorsqu'elle habite une forêt mixte, elle s'installe toujours là où prédominent les conifères. Elle va haut dans la montagne, jusqu'à la limite des forêts. L'introduction de monocultures d'épicéas dans les régions de collines et de plaines, a considérablement augmenté ses possibilités de nidification. Son aire de répartition forme une zone continue, s'étendant de l'Europe Occidentale, traversant les forêts d'Asie jusqu'à la mer d'Okhotsk, la Corée et le Japon. Au sud de cette zone, des lieux de nidification isolés existent dans les régions de haute montagne, là ou poussent des conifères.
On a répertorié une multitude de sous-espèces (environ une vingtaine) réparties en 6 grands groupes : le Groupe Ater (7 races), le Groupe de l'Atlas (2 races) , le Groupe Chypriote (une seule race), le Groupe du Caucase (6 races), le Groupe Aemodius (2 races) et le Groupe Ptilosus (2 races). Les membres des deux derniers groupes, vivant en Chine Méridionale, portent une crête.
La mésange noire est typiquement un habitant des forêts de résineux, sapinières, pinèdes et bois d'épicéas.
Lorsqu'elle habite une forêt mixte, elle s'installe toujours là où prédominent les conifères. Elle va haut dans la montagne, jusqu'à la limite des forêts. L'introduction de monocultures d'épicéas dans les régions de collines et de plaines, a considérablement augmenté ses possibilités de nidification. Son aire de répartition forme une zone continue, s'étendant de l'Europe Occidentale, traversant les forêts d'Asie jusqu'à la mer d'Okhotsk, la Corée et le Japon. Au sud de cette zone, des lieux de nidification isolés existent dans les régions de haute montagne, là ou poussent des conifères.
On a répertorié une multitude de sous-espèces (environ une vingtaine) réparties en 6 grands groupes : le Groupe Ater (7 races), le Groupe de l'Atlas (2 races) , le Groupe Chypriote (une seule race), le Groupe du Caucase (6 races), le Groupe Aemodius (2 races) et le Groupe Ptilosus (2 races). Les membres des deux derniers groupes, vivant en Chine Méridionale, portent une crête.
Rougequeue à front blanc
Le Rougequeue à front blanc (Phoenicurus phoenicurus), dit aussi Rossignol de muraille, est une espèce de passereaux de la famille des Muscicapidae.
La présence du rougequeue à front blanc sur l’ensemble du territoire français est attestée depuis le XIXème siècle.
Il est inféodé à l’arbre ; il se rencontre dans une grande variété de milieux boisés ou plantés d’arbres. Il affectionne les feuillus mais apprécie également les forêts de pins maritimes. Le rougequeue à front blanc niche en cavité, il a donc besoin de vieux arbres ou de nichoirs artificiels pour sa reproduction ; il niche également dans les cavités des murs, dans d'anciens nids ouverts sur le haut d'hirondelle ou de martinet.
La présence du rougequeue à front blanc sur l’ensemble du territoire français est attestée depuis le XIXème siècle.
Il est inféodé à l’arbre ; il se rencontre dans une grande variété de milieux boisés ou plantés d’arbres. Il affectionne les feuillus mais apprécie également les forêts de pins maritimes. Le rougequeue à front blanc niche en cavité, il a donc besoin de vieux arbres ou de nichoirs artificiels pour sa reproduction ; il niche également dans les cavités des murs, dans d'anciens nids ouverts sur le haut d'hirondelle ou de martinet.
Verdier d’Europe
Le Verdier d’Europe (Chloris chloris) est une espèce d’oiseau appartenant à l’ordre des passériformes (passereaux) et à la famille des fringillidés.
Il vit en Europe, au Moyen-Orient, en Asie centrale, ainsi que dans le Nord de l’Afrique. Son habitat se compose d’une mosaïque de milieux : les lisières de forêts de feuillus et de conifères, les boisements clairsemés, les boqueteaux, les régions bocagères, les vergers, les parcs, les jardins...
Relativement grégaire et anthropophile, il peut constituer des bandes hivernales où il s’associe parfois au pinson du Nord, au bruant jaune et à d’autres granivores à proximité de l’homme. Lorsque l’enneigement est important, la grégarité s’intensifie et de grandes troupes peuvent concentrer leur activité dans les champs moissonnés pourvus de leur glanure, près des fermes et dans les stations de nourrissage où abonde une nourriture encore accessible. On entend alors souvent les cris de contact caractéristiques qui ponctuent leurs envols.
Il vit en Europe, au Moyen-Orient, en Asie centrale, ainsi que dans le Nord de l’Afrique. Son habitat se compose d’une mosaïque de milieux : les lisières de forêts de feuillus et de conifères, les boisements clairsemés, les boqueteaux, les régions bocagères, les vergers, les parcs, les jardins...
Relativement grégaire et anthropophile, il peut constituer des bandes hivernales où il s’associe parfois au pinson du Nord, au bruant jaune et à d’autres granivores à proximité de l’homme. Lorsque l’enneigement est important, la grégarité s’intensifie et de grandes troupes peuvent concentrer leur activité dans les champs moissonnés pourvus de leur glanure, près des fermes et dans les stations de nourrissage où abonde une nourriture encore accessible. On entend alors souvent les cris de contact caractéristiques qui ponctuent leurs envols.
Merle noir
Le Merle noir (Turdus merula), ou plus communément Merle, est une espèce de passereaux de la famille des turdidés.
Le merle niche en Europe, Asie et Afrique du Nord, et a été introduit en Australie et en Nouvelle-Zélande. Il existe plusieurs sous-espèces de Merle noir sur sa vaste aire de répartition dont certaines sous-espèces asiatiques sont considérées par certains auteurs comme des espèces à part entière. Selon la latitude, le Merle noir peut être sédentaire ou migrateur, partiellement ou entièrement.
Les Merles noirs ont une territorialité très affirmée et ne vivent pas en groupe. Chaque individu délimite son territoire propre dont l'étendue varie de 0,2 à 0,5 ha en forêt ou de 0,1 à 0,3 ha en ville. Le mâle établit son territoire au cours de sa première année d'existence et le garde sa vie entière. Durant la saison de nidification, un merle ne supporte aucun congénère, à l'exception de son partenaire.
En dehors de la période de reproduction, plusieurs merles peuvent partager un habitat commun qui leur procure nourriture et abri, et il arrive qu'ils se perchent pour la nuit en petits groupes, mais même dans ce cas, il n'y a guère de relations entre les individus.
Une étude semble montrer que l'apparence du bec est un facteur important dans les interactions entre Merles noirs. Le mâle qui défend son territoire réagit plus agressivement envers les intrus au bec orangé qu'envers ceux à bec jaune, mais il réagit moins aux becs bruns, caractéristiques des jeunes mâles de moins d'un an et des femelles. La femelle est au contraire relativement indifférente à la couleur du bec de l'intrus, mais semble sensible à la réflexion des ultraviolets sur le bec.
Le merle niche en Europe, Asie et Afrique du Nord, et a été introduit en Australie et en Nouvelle-Zélande. Il existe plusieurs sous-espèces de Merle noir sur sa vaste aire de répartition dont certaines sous-espèces asiatiques sont considérées par certains auteurs comme des espèces à part entière. Selon la latitude, le Merle noir peut être sédentaire ou migrateur, partiellement ou entièrement.
Les Merles noirs ont une territorialité très affirmée et ne vivent pas en groupe. Chaque individu délimite son territoire propre dont l'étendue varie de 0,2 à 0,5 ha en forêt ou de 0,1 à 0,3 ha en ville. Le mâle établit son territoire au cours de sa première année d'existence et le garde sa vie entière. Durant la saison de nidification, un merle ne supporte aucun congénère, à l'exception de son partenaire.
En dehors de la période de reproduction, plusieurs merles peuvent partager un habitat commun qui leur procure nourriture et abri, et il arrive qu'ils se perchent pour la nuit en petits groupes, mais même dans ce cas, il n'y a guère de relations entre les individus.
Une étude semble montrer que l'apparence du bec est un facteur important dans les interactions entre Merles noirs. Le mâle qui défend son territoire réagit plus agressivement envers les intrus au bec orangé qu'envers ceux à bec jaune, mais il réagit moins aux becs bruns, caractéristiques des jeunes mâles de moins d'un an et des femelles. La femelle est au contraire relativement indifférente à la couleur du bec de l'intrus, mais semble sensible à la réflexion des ultraviolets sur le bec.
Grimpereau des bois
Le Grimpereau des bois (Certhia familiaris), aussi appelé Grimpereau familier, est une espèce de passereaux de la famille des Certhiidae.
Il est physiquement semblable à d'autres grimpereaux, avec un bec recourbé, les parties supérieures brunes, comportant des motifs plus clairs, les parties inférieures blanchâtres, et une queue constituée de longues plumes raides, qui l'aident à grimper aux troncs d'arbre.
Le meilleur moyen de le distinguer du Grimpereau des jardins (Certhia brachydactyla), avec lequel il partage une grande partie de sa répartition européenne, reste son chant.
Le Grimpereau des bois est insectivore et monte vers le haut des troncs comme une souris, pour chercher les invertébrés qu'il trouve dans les fissures de l'écorce avec son fin bec incurvé. Il vole alors à la base d'un autre arbre avec un vol erratique caractéristique.
Cet oiseau peu sociable est solitaire en dehors de la saison nuptiale, mais peut rester en groupes par les temps les plus froids. L'espèce n'est pas menacée mais est sensible à la qualité de son habitat, et sert ainsi notamment d'indicateur biologique du morcellement des forêts.
Il est physiquement semblable à d'autres grimpereaux, avec un bec recourbé, les parties supérieures brunes, comportant des motifs plus clairs, les parties inférieures blanchâtres, et une queue constituée de longues plumes raides, qui l'aident à grimper aux troncs d'arbre.
Le meilleur moyen de le distinguer du Grimpereau des jardins (Certhia brachydactyla), avec lequel il partage une grande partie de sa répartition européenne, reste son chant.
Le Grimpereau des bois est insectivore et monte vers le haut des troncs comme une souris, pour chercher les invertébrés qu'il trouve dans les fissures de l'écorce avec son fin bec incurvé. Il vole alors à la base d'un autre arbre avec un vol erratique caractéristique.
Cet oiseau peu sociable est solitaire en dehors de la saison nuptiale, mais peut rester en groupes par les temps les plus froids. L'espèce n'est pas menacée mais est sensible à la qualité de son habitat, et sert ainsi notamment d'indicateur biologique du morcellement des forêts.
Pie-grièche écorcheur
La Pie-grièche écorcheur (Lanius collurio) est une espèce de passereaux de la famille des Laniidae.
L'espèce tient son nom de sa technique de stockage de ses proies. Elle constitue des lardoirs en empalant ses proies sur les épines des buissons, sur des brindilles ou des objets fins et pointus y compris fabriqués par l'homme (fils barbelés), pour se faire apparemment des réserves de nourriture. Cette technique qui s'applique aux proies les plus grosses (grands insectes, petits lézards, petits mammifères) est en fait probablement induite par la difficulté d'ingestion de ces proies.
La Pie-grièche écorcheur est un oiseau facile à détecter sur le terrain car, malgré son caractère assez farouche, il n'hésite pas à se montrer en évidence sur un perchoir exposé (sommet d'un arbuste, piquet de clôture, fils aériens,...). Alertée, elle agite sa longue queue et pousse des cris d'inquiétude. Si elle se sent vraiment menacée, elle s'esquive et se cache alors au sein des buissons.
L'espèce tient son nom de sa technique de stockage de ses proies. Elle constitue des lardoirs en empalant ses proies sur les épines des buissons, sur des brindilles ou des objets fins et pointus y compris fabriqués par l'homme (fils barbelés), pour se faire apparemment des réserves de nourriture. Cette technique qui s'applique aux proies les plus grosses (grands insectes, petits lézards, petits mammifères) est en fait probablement induite par la difficulté d'ingestion de ces proies.
La Pie-grièche écorcheur est un oiseau facile à détecter sur le terrain car, malgré son caractère assez farouche, il n'hésite pas à se montrer en évidence sur un perchoir exposé (sommet d'un arbuste, piquet de clôture, fils aériens,...). Alertée, elle agite sa longue queue et pousse des cris d'inquiétude. Si elle se sent vraiment menacée, elle s'esquive et se cache alors au sein des buissons.
Troglodyte mignon
Le Troglodyte mignon (Troglodytes troglodytes) est une espèce de passereaux de la famille des Troglodytidae présente dans la quasi-totalité de l'Europe.
Le Troglodyte mignon est un des plus petits passereaux du vieux continent. Il mesure moins de 10 cm de longueur et ne pèse que 8 g environ. La longueur de sa main est inférieure à 5 cm.
Sa silhouette est très typique. Le corps rondelet porte une tête massive prolongée par un long bec fin et légèrement courbe. Une très courte queue (3,5 cm) est le plus souvent tenue relevée. Les ailes courtes et arrondies battent très rapidement. De fortes pattes roses, toutes proportions gardées, agrippent fermement le support.
Mâle et femelle sont identiques d'aspect. Le dessus est d'un brun assez chaud, nuancé par endroits de marron, particulièrement sur la queue et les sus-caudales. Un long sourcil clair surmonte l'œil sombre. Les rémiges et les rectrices apparaissent nettement barrées de brun sombre. Le dessous est beige-chamois avec les flancs eux aussi nettement barrés. Le juvénile ne se distingue des adultes que par des détails infimes de plumage invisibles sur le terrain. Aucune confusion avec une autre espèce n'est possible.
Le Troglodyte mignon est un des plus petits passereaux du vieux continent. Il mesure moins de 10 cm de longueur et ne pèse que 8 g environ. La longueur de sa main est inférieure à 5 cm.
Sa silhouette est très typique. Le corps rondelet porte une tête massive prolongée par un long bec fin et légèrement courbe. Une très courte queue (3,5 cm) est le plus souvent tenue relevée. Les ailes courtes et arrondies battent très rapidement. De fortes pattes roses, toutes proportions gardées, agrippent fermement le support.
Mâle et femelle sont identiques d'aspect. Le dessus est d'un brun assez chaud, nuancé par endroits de marron, particulièrement sur la queue et les sus-caudales. Un long sourcil clair surmonte l'œil sombre. Les rémiges et les rectrices apparaissent nettement barrées de brun sombre. Le dessous est beige-chamois avec les flancs eux aussi nettement barrés. Le juvénile ne se distingue des adultes que par des détails infimes de plumage invisibles sur le terrain. Aucune confusion avec une autre espèce n'est possible.
Roitelet triple-bandeau
Le Roitelet triple-bandeau (Regulus ignicapilla) est une des plus petites espèces d'oiseaux d'Europe de la famille des passériformes.
Cette espèce niche dans la plupart des forêts tempérées de l'Europe au nord-ouest de l'Afrique. Elle est partiellement migratrice et leur zone d'hivernage se situe de l'Europe centrale au sud et à l'ouest de leur aire de reproduction.
Si les populations des Îles Baléares et de l'Afrique du nord sont habituellement reconnues comme une sous-espèce différente, la population de Madère est en revanche dorénavant considérée comme une espèce en tant que telle sous le nom de Regulus madeirensis.
Ce roitelet est constamment en mouvement et oscille souvent à la recherche d'insectes à manger. En hiver, il forme souvent des nuées importantes avec des mésanges. Il semble légèrement en déclin, mais il n'est pas considéré comme menacé du fait de sa toujours bonne implantation dans sa vaste zone de répartition, d'autant que l'espèce a connu une expansion au cours du siècle dernier.
Cette espèce niche dans la plupart des forêts tempérées de l'Europe au nord-ouest de l'Afrique. Elle est partiellement migratrice et leur zone d'hivernage se situe de l'Europe centrale au sud et à l'ouest de leur aire de reproduction.
Si les populations des Îles Baléares et de l'Afrique du nord sont habituellement reconnues comme une sous-espèce différente, la population de Madère est en revanche dorénavant considérée comme une espèce en tant que telle sous le nom de Regulus madeirensis.
Ce roitelet est constamment en mouvement et oscille souvent à la recherche d'insectes à manger. En hiver, il forme souvent des nuées importantes avec des mésanges. Il semble légèrement en déclin, mais il n'est pas considéré comme menacé du fait de sa toujours bonne implantation dans sa vaste zone de répartition, d'autant que l'espèce a connu une expansion au cours du siècle dernier.