Galerie Photographique
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(Janvier 2023)
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Rougequeue à front blanc
Le Rougequeue à front blanc (Phoenicurus phoenicurus), dit aussi Rossignol de muraille, est une espèce de passereaux de la famille des Muscicapidae.
La présence du rougequeue à front blanc sur l’ensemble du territoire français est attestée depuis le XIXème siècle.
Il est inféodé à l’arbre ; il se rencontre dans une grande variété de milieux boisés ou plantés d’arbres. Il affectionne les feuillus mais apprécie également les forêts de pins maritimes. Le rougequeue à front blanc niche en cavité, il a donc besoin de vieux arbres ou de nichoirs artificiels pour sa reproduction ; il niche également dans les cavités des murs, dans d'anciens nids ouverts sur le haut d'hirondelle ou de martinet.
La présence du rougequeue à front blanc sur l’ensemble du territoire français est attestée depuis le XIXème siècle.
Il est inféodé à l’arbre ; il se rencontre dans une grande variété de milieux boisés ou plantés d’arbres. Il affectionne les feuillus mais apprécie également les forêts de pins maritimes. Le rougequeue à front blanc niche en cavité, il a donc besoin de vieux arbres ou de nichoirs artificiels pour sa reproduction ; il niche également dans les cavités des murs, dans d'anciens nids ouverts sur le haut d'hirondelle ou de martinet.
Fauvette à tête noire
La Fauvette à tête noire (Sylvia atricapilla) est une espèce de passereaux de la famille des Sylviidae dont elle est l'espèce type.
Migratrice partielle, elle hiverne en Afrique tropicale, mais aussi en Europe, où elle est parfois sédentaire.
Elle ne doit pas être confondue avec la fauvette mélanocéphale (Sylvia melanocephala) ou encore la mésange nonnette (Poecile palustris) ou boréale (Poecile montanus). Pour éviter les confusions, il faut bien noter que la calotte de la fauvette à tête noire s'arrête au-dessus des yeux et qu'elle n'a pas de bavette.
La Fauvette à tête noire est en expansion en France : entre 2001 et 2021, ses effectifs ont augmenté de 30 %.
Migratrice partielle, elle hiverne en Afrique tropicale, mais aussi en Europe, où elle est parfois sédentaire.
Elle ne doit pas être confondue avec la fauvette mélanocéphale (Sylvia melanocephala) ou encore la mésange nonnette (Poecile palustris) ou boréale (Poecile montanus). Pour éviter les confusions, il faut bien noter que la calotte de la fauvette à tête noire s'arrête au-dessus des yeux et qu'elle n'a pas de bavette.
La Fauvette à tête noire est en expansion en France : entre 2001 et 2021, ses effectifs ont augmenté de 30 %.
Verdier d’Europe
Le Verdier d’Europe (Chloris chloris) est une espèce d’oiseau appartenant à l’ordre des passériformes (passereaux) et à la famille des fringillidés.
Il vit en Europe, au Moyen-Orient, en Asie centrale, ainsi que dans le Nord de l’Afrique. Son habitat se compose d’une mosaïque de milieux : les lisières de forêts de feuillus et de conifères, les boisements clairsemés, les boqueteaux, les régions bocagères, les vergers, les parcs, les jardins...
Relativement grégaire et anthropophile, il peut constituer des bandes hivernales où il s’associe parfois au pinson du Nord, au bruant jaune et à d’autres granivores à proximité de l’homme. Lorsque l’enneigement est important, la grégarité s’intensifie et de grandes troupes peuvent concentrer leur activité dans les champs moissonnés pourvus de leur glanure, près des fermes et dans les stations de nourrissage où abonde une nourriture encore accessible. On entend alors souvent les cris de contact caractéristiques qui ponctuent leurs envols.
Il vit en Europe, au Moyen-Orient, en Asie centrale, ainsi que dans le Nord de l’Afrique. Son habitat se compose d’une mosaïque de milieux : les lisières de forêts de feuillus et de conifères, les boisements clairsemés, les boqueteaux, les régions bocagères, les vergers, les parcs, les jardins...
Relativement grégaire et anthropophile, il peut constituer des bandes hivernales où il s’associe parfois au pinson du Nord, au bruant jaune et à d’autres granivores à proximité de l’homme. Lorsque l’enneigement est important, la grégarité s’intensifie et de grandes troupes peuvent concentrer leur activité dans les champs moissonnés pourvus de leur glanure, près des fermes et dans les stations de nourrissage où abonde une nourriture encore accessible. On entend alors souvent les cris de contact caractéristiques qui ponctuent leurs envols.
Grive musicienne
La Grive musicienne (Turdus philomelos) est une espèce de passereaux de la famille des Turdidés.
L'identification de la Grive musicienne peut être faite en regardant le dessous de l'aile lorsqu'elle est en vol ; dans le cas de la Grive musicienne cette zone est orangée alors que dans le cas de la Grive mauvis, elle est rouge ; dans le cas de la Grive draine et de la Grive litorne la zone est blanche.
La Grive musicienne est une espèce commune. Cependant, c'est un oiseau discret et furtif, très craintif la plupart du temps. Son observation rapprochée n'est pas facile car elle fuit à la moindre alerte. L'espèce n'est pas vraiment grégaire comme peuvent l'être la litorne ou la mauvis. On peut tout de même l'observer, au plus fort de la migration, en petits groupes lâches pouvant compter quelques dizaines d'individus, particulièrement lorsque les conditions climatiques provoquent un blocage de la migration.
Elle recherche sa nourriture au sol où elle progresse par petits bonds. En cas de danger, elle file se réfugier au vol dans les ligneux où elle peut rester longuement immobile en attendant le retour au calme. En intersaison, elle recherche les fruits dans les buissons et les haies. Elle s'est fait une spécialité des petits escargots comme les Escargots des haies qu'elle extrait de leur coquille d'une manière qui lui est propre. Tenant le mollusque du bec, elle le frappe violemment contre une pierre ou un autre substrat solide formant enclume jusqu'à ce qu'il soit débarrassé de sa coquille, puis le consomme. Ces endroits sont régulièrement fréquentés tout au long de la belle saison. C'est pourquoi il est fréquent dans la nature d'observer ces petits tas de débris de coquilles signant sa présence.
L'identification de la Grive musicienne peut être faite en regardant le dessous de l'aile lorsqu'elle est en vol ; dans le cas de la Grive musicienne cette zone est orangée alors que dans le cas de la Grive mauvis, elle est rouge ; dans le cas de la Grive draine et de la Grive litorne la zone est blanche.
La Grive musicienne est une espèce commune. Cependant, c'est un oiseau discret et furtif, très craintif la plupart du temps. Son observation rapprochée n'est pas facile car elle fuit à la moindre alerte. L'espèce n'est pas vraiment grégaire comme peuvent l'être la litorne ou la mauvis. On peut tout de même l'observer, au plus fort de la migration, en petits groupes lâches pouvant compter quelques dizaines d'individus, particulièrement lorsque les conditions climatiques provoquent un blocage de la migration.
Elle recherche sa nourriture au sol où elle progresse par petits bonds. En cas de danger, elle file se réfugier au vol dans les ligneux où elle peut rester longuement immobile en attendant le retour au calme. En intersaison, elle recherche les fruits dans les buissons et les haies. Elle s'est fait une spécialité des petits escargots comme les Escargots des haies qu'elle extrait de leur coquille d'une manière qui lui est propre. Tenant le mollusque du bec, elle le frappe violemment contre une pierre ou un autre substrat solide formant enclume jusqu'à ce qu'il soit débarrassé de sa coquille, puis le consomme. Ces endroits sont régulièrement fréquentés tout au long de la belle saison. C'est pourquoi il est fréquent dans la nature d'observer ces petits tas de débris de coquilles signant sa présence.
Moineau domestique
Le Moineau domestique (Passer domesticus) est une espèce de petits passereaux de la famille des Passeridae.
Ce moineau est très commun dans la plupart des parties du globe : originaire du bassin méditerranéen et d'une grande partie de l'Asie, il a été introduit accidentellement ou volontairement dans beaucoup d'autres régions du monde. C'est l'oiseau à l'aire de répartition la plus vaste.
Le Moineau domestique côtoie largement l'humain, avec lequel il entretient souvent une forte relation de commensalisme, et peut vivre en milieu urbain ou rural. Bien qu'on trouve cet oiseau dans des habitats et sous des climats très variés, il évite généralement les vastes forêts, les prairies et les déserts éloignés de l'habitat humain.
En raison de ses grands effectifs et de son omniprésence là où les hommes se sont établis, et ce depuis la préhistoire2,3, cet oiseau occupe une place importante dans notre culture. Il est amplement chassé pour les dommages qu'il cause aux terres agricoles, le plus souvent sans succès, mais il a aussi souvent été gardé comme animal de compagnie, considéré comme un produit alimentaire, ou comme un symbole de la luxure et de la puissance sexuelle, ainsi que de la banalité et la vulgarité. Bien qu'il soit largement répandu et abondant, ses effectifs ont diminué dans certaines régions, en particulier dans certaines grandes agglomérations. Il est considéré comme espèce suscitant une « préoccupation mineure » selon l'Union internationale pour la conservation de la nature.
Ce moineau est très commun dans la plupart des parties du globe : originaire du bassin méditerranéen et d'une grande partie de l'Asie, il a été introduit accidentellement ou volontairement dans beaucoup d'autres régions du monde. C'est l'oiseau à l'aire de répartition la plus vaste.
Le Moineau domestique côtoie largement l'humain, avec lequel il entretient souvent une forte relation de commensalisme, et peut vivre en milieu urbain ou rural. Bien qu'on trouve cet oiseau dans des habitats et sous des climats très variés, il évite généralement les vastes forêts, les prairies et les déserts éloignés de l'habitat humain.
En raison de ses grands effectifs et de son omniprésence là où les hommes se sont établis, et ce depuis la préhistoire2,3, cet oiseau occupe une place importante dans notre culture. Il est amplement chassé pour les dommages qu'il cause aux terres agricoles, le plus souvent sans succès, mais il a aussi souvent été gardé comme animal de compagnie, considéré comme un produit alimentaire, ou comme un symbole de la luxure et de la puissance sexuelle, ainsi que de la banalité et la vulgarité. Bien qu'il soit largement répandu et abondant, ses effectifs ont diminué dans certaines régions, en particulier dans certaines grandes agglomérations. Il est considéré comme espèce suscitant une « préoccupation mineure » selon l'Union internationale pour la conservation de la nature.
Mésange à longue queue
La Mésange à longue queue ou Orite à longue queue (Aegithalos caudatus) est une espèce de passereaux de la famille des Aegithalidae.
La mésange à longue queue était anciennement appelée « tupinet » ou « orite ». Le naturaliste Conrad Gessner la surnommait affectueusement « queue de poêle ». Les Aegithalidae n'étant pas directement apparentés aux Paridae, les mésanges « vraies », il a été proposé de ressusciter certains de ces vieux noms pour désigner les espèces de la famille.
Ce changement de nom de l'espèce est notamment proposé par Normand David et David Gosselin, ornithologues amateurs québécois, anciens membres de la CINFO et proposant des listes de noms normalisés reprises sur de nombreux sites internet. L'Inventaire national du patrimoine naturel retient par exemple le nom d'« Orite à longue queue », alors que le mot « Orite » désignait précédemment déjà à lui seul la mésange à longue queue.
La mésange à longue queue était anciennement appelée « tupinet » ou « orite ». Le naturaliste Conrad Gessner la surnommait affectueusement « queue de poêle ». Les Aegithalidae n'étant pas directement apparentés aux Paridae, les mésanges « vraies », il a été proposé de ressusciter certains de ces vieux noms pour désigner les espèces de la famille.
Ce changement de nom de l'espèce est notamment proposé par Normand David et David Gosselin, ornithologues amateurs québécois, anciens membres de la CINFO et proposant des listes de noms normalisés reprises sur de nombreux sites internet. L'Inventaire national du patrimoine naturel retient par exemple le nom d'« Orite à longue queue », alors que le mot « Orite » désignait précédemment déjà à lui seul la mésange à longue queue.
Pipit de Berthelot
Le Pipit de Berthelot (Anthus berthelotii) est une espèce de passereaux appartenant à la famille des Motacillidae. Ses noms normalisé et scientifique commémorent le naturaliste français Sabin Berthelot (1794-1880).
Il niche à Madère et aux îles Canaries, où j'ai eu le plaisir de savourer quelques séances au printemps 2022.
Il niche à Madère et aux îles Canaries, où j'ai eu le plaisir de savourer quelques séances au printemps 2022.
Fauvette mélanocéphale
La Fauvette mélanocéphale (Curruca melanocephala) est une espèce de passereaux appartenant à la famille des Sylviidae. Elle ne doit pas être confondue avec la fauvette à tête noire (Sylvia atricapilla).
La Fauvette mélanocéphale est une espèce relativement discrète et assez compliquée à observer. Elle aime bien se cacher et fait souvent preuve d'une certaine hardiesse et de curiosité. Fréquemment, elle émerge du couvert et se perche furtivement au sommet des buissons pour observer, remuant la queue et hérissant les plumes de son capuchon. Puis, elle plonge rapidement pour retrouver l'abri de la végétation.
Cet oiseau est répandu à travers le bassin méditerranéen, et est une des fauvettes qui y est le plus répandu.
La Fauvette mélanocéphale est une espèce relativement discrète et assez compliquée à observer. Elle aime bien se cacher et fait souvent preuve d'une certaine hardiesse et de curiosité. Fréquemment, elle émerge du couvert et se perche furtivement au sommet des buissons pour observer, remuant la queue et hérissant les plumes de son capuchon. Puis, elle plonge rapidement pour retrouver l'abri de la végétation.
Cet oiseau est répandu à travers le bassin méditerranéen, et est une des fauvettes qui y est le plus répandu.
Pouillot des Canaries
Le Pouillot des Canaries (Phylloscopus canariensis) est une espèce de petits oiseaux endémique des îles Canaries, en Espagne.
Autrefois considéré comme une sous-espèce du Pouillot véloce (Phylloscopus collybita), il est aujourd'hui reconnu comme espèce à part entière sous la dénomination scientifique Phylloscopus canariensis (Clement & Helbig, 1998 ; Sangster et al., 2002), se démarquant du Pouillot véloce par sa petite taille, ses courtes ailes et son chant. Des analyses ADN ont confirmé la divergence de ces deux espèces.
Je vous le présente ici dans un Aeonium arboreum, plante endémique de ces îles. Image réalisée au printemps 2022 au cours d'un voyage de repérage en prévision de futurs séjours naturalistes et Stages Photo...
Autrefois considéré comme une sous-espèce du Pouillot véloce (Phylloscopus collybita), il est aujourd'hui reconnu comme espèce à part entière sous la dénomination scientifique Phylloscopus canariensis (Clement & Helbig, 1998 ; Sangster et al., 2002), se démarquant du Pouillot véloce par sa petite taille, ses courtes ailes et son chant. Des analyses ADN ont confirmé la divergence de ces deux espèces.
Je vous le présente ici dans un Aeonium arboreum, plante endémique de ces îles. Image réalisée au printemps 2022 au cours d'un voyage de repérage en prévision de futurs séjours naturalistes et Stages Photo...
Pie-grièche écorcheur
La Pie-grièche écorcheur (Lanius collurio) est une espèce de passereaux de la famille des Laniidae.
L'espèce tient son nom de sa technique de stockage de ses proies. Elle constitue des lardoirs en empalant ses proies sur les épines des buissons, sur des brindilles ou des objets fins et pointus y compris fabriqués par l'homme (fils barbelés), pour se faire apparemment des réserves de nourriture. Cette technique qui s'applique aux proies les plus grosses (grands insectes, petits lézards, petits mammifères) est en fait probablement induite par la difficulté d'ingestion de ces proies.
La Pie-grièche écorcheur est un oiseau facile à détecter sur le terrain car, malgré son caractère assez farouche, il n'hésite pas à se montrer en évidence sur un perchoir exposé (sommet d'un arbuste, piquet de clôture, fils aériens,...). Alertée, elle agite sa longue queue et pousse des cris d'inquiétude. Si elle se sent vraiment menacée, elle s'esquive et se cache alors au sein des buissons.
L'espèce tient son nom de sa technique de stockage de ses proies. Elle constitue des lardoirs en empalant ses proies sur les épines des buissons, sur des brindilles ou des objets fins et pointus y compris fabriqués par l'homme (fils barbelés), pour se faire apparemment des réserves de nourriture. Cette technique qui s'applique aux proies les plus grosses (grands insectes, petits lézards, petits mammifères) est en fait probablement induite par la difficulté d'ingestion de ces proies.
La Pie-grièche écorcheur est un oiseau facile à détecter sur le terrain car, malgré son caractère assez farouche, il n'hésite pas à se montrer en évidence sur un perchoir exposé (sommet d'un arbuste, piquet de clôture, fils aériens,...). Alertée, elle agite sa longue queue et pousse des cris d'inquiétude. Si elle se sent vraiment menacée, elle s'esquive et se cache alors au sein des buissons.
Grand corbeau
Le Grand corbeau (Corvus corax) est une espèce d'oiseaux de la famille des corvidés.
Il est le plus grand oiseau de l'ordre des passeriformes.
Le Grand Corbeau est le plus grand passereau au monde. Pour prendre une comparaison, il est plus grand et plus lourd qu'une Buse variable et a une envergure supérieure. Il est donc nettement plus grand que le Corbeau freux ou la Corneille noire auxquels il ressemble superficiellement.
Présent dans tout l'hémisphère nord, c’est l’espèce de corvidé dont l’aire de répartition est la plus étendue. Les grands corbeaux vivent généralement de 10 à 15 ans mais certains individus ont vécu 40 ans.
Le grand corbeau est omnivore et opportuniste : son régime alimentaire varie selon le lieu, la saison et ce qu'il trouve par hasard. Par exemple, le régime alimentaire des grands corbeaux nichant près des décharges présente un pourcentage plus élevé de déchets, ceux nichant près des routes consomment plus de vertébrés victimes de collisions et ceux nichant loin de ces sources de nourriture consomment plus d'arthropodes et de plantes.
En certains endroits, ils sont majoritairement nécrophages, se nourrissant de carcasses et des asticots et silphidés associés. Par exemple, dans la toundra du versant nord de l'Alaska, les corbeaux satisfont environ la moitié de leurs besoins énergétiques grâce à la prédation (surtout de petits rongeurs) et l’autre moitié provient de nécrophagie (surtout de carcasses de caribou et de lagopèdes).
Il est le plus grand oiseau de l'ordre des passeriformes.
Le Grand Corbeau est le plus grand passereau au monde. Pour prendre une comparaison, il est plus grand et plus lourd qu'une Buse variable et a une envergure supérieure. Il est donc nettement plus grand que le Corbeau freux ou la Corneille noire auxquels il ressemble superficiellement.
Présent dans tout l'hémisphère nord, c’est l’espèce de corvidé dont l’aire de répartition est la plus étendue. Les grands corbeaux vivent généralement de 10 à 15 ans mais certains individus ont vécu 40 ans.
Le grand corbeau est omnivore et opportuniste : son régime alimentaire varie selon le lieu, la saison et ce qu'il trouve par hasard. Par exemple, le régime alimentaire des grands corbeaux nichant près des décharges présente un pourcentage plus élevé de déchets, ceux nichant près des routes consomment plus de vertébrés victimes de collisions et ceux nichant loin de ces sources de nourriture consomment plus d'arthropodes et de plantes.
En certains endroits, ils sont majoritairement nécrophages, se nourrissant de carcasses et des asticots et silphidés associés. Par exemple, dans la toundra du versant nord de l'Alaska, les corbeaux satisfont environ la moitié de leurs besoins énergétiques grâce à la prédation (surtout de petits rongeurs) et l’autre moitié provient de nécrophagie (surtout de carcasses de caribou et de lagopèdes).
Pinson du Nord
Fringilla montifringilla - Famille des Fringillidés (passereaux de taille petite à moyenne / 9 à 25cm).
Le Pinson du nord fréquente la ceinture de conifères du nord de l’Europe et les bois de bouleaux de la Scandinavie, évitant les futaies denses et préférant les bois de conifères clairs mêlés à quelques feuillus. Mais il occupe une aire et un biotope différents selon la période de nidification ou d’hivernage. Il se reproduit dans les forêts de résineux, de bouleaux et de saules de son aire boréale puis il émigre, à partir de septembre (après la reproduction), au sud de cette zone pour se répandre dans des régions boisées et cultivées avec, comme milieu de prédilection, les forêts de hêtres (Fagus sylvatica). Il devient alors très grégaire et franchement migrateur, constituant des troupes de plusieurs milliers d’individus lors des migrations annuelles, voire plusieurs millions lors d’invasions. Des vols considérables ont été observés un peu partout en Europe occidentale et il semble que le record soit détenu par la Suisse avec une troupe évaluée à 72 millions d’individus près de la ville de Thoune en 1951.
Néanmoins, des fructifications exceptionnelles du hêtre ont occasionné, à diverses périodes, des concentrations gigantesques estimées, par certains observateurs, à 80 millions en Europe centrale.
D’autres invasions de moindre ampleur ont été enregistrées en 1937- 38, 1974-75 et 1976-77. Ces hordes migratrices s’établissent souvent dans les hêtraies et peuvent s’aventurer jusque dans cours de fermes et les jardins en cas d’enneigement important.
Les vols migrateurs se déplacent aussi la nuit et peuvent investir le lendemain matin un bosquet ou un coin de bois. Ces dortoirs peuvent abriter plusieurs centaines de milliers d’individus comme l’un d’eux situé au pied des Pyrénées et hébergeant, chaque année entre 800 000 et 2 000 000 d’oiseaux!
Des pinsons du nord bagués en Scandinavie ont été repris en Belgique et d’autres ont poursuivi leur migration dans le sud-ouest de la France puis dans le nord de l’Espagne et en Italie avant de regagner les sites de nidification fin février-début mars. D’une manière générale, le départ en migration commence au début ou à la fin du mois de septembre durant un flux continu jusque fin-octobre et mi-novembre. Le reflux printanier débute fin-février ou début-mars et se prolonge parfois jusqu’à la mi-mai. Lorsqu’ils quittent leurs zones d’hivernage, ils commencent à revêtir leur livrée nuptiale aux couleurs plus brillantes.
Le Pinson du nord fréquente la ceinture de conifères du nord de l’Europe et les bois de bouleaux de la Scandinavie, évitant les futaies denses et préférant les bois de conifères clairs mêlés à quelques feuillus. Mais il occupe une aire et un biotope différents selon la période de nidification ou d’hivernage. Il se reproduit dans les forêts de résineux, de bouleaux et de saules de son aire boréale puis il émigre, à partir de septembre (après la reproduction), au sud de cette zone pour se répandre dans des régions boisées et cultivées avec, comme milieu de prédilection, les forêts de hêtres (Fagus sylvatica). Il devient alors très grégaire et franchement migrateur, constituant des troupes de plusieurs milliers d’individus lors des migrations annuelles, voire plusieurs millions lors d’invasions. Des vols considérables ont été observés un peu partout en Europe occidentale et il semble que le record soit détenu par la Suisse avec une troupe évaluée à 72 millions d’individus près de la ville de Thoune en 1951.
Néanmoins, des fructifications exceptionnelles du hêtre ont occasionné, à diverses périodes, des concentrations gigantesques estimées, par certains observateurs, à 80 millions en Europe centrale.
D’autres invasions de moindre ampleur ont été enregistrées en 1937- 38, 1974-75 et 1976-77. Ces hordes migratrices s’établissent souvent dans les hêtraies et peuvent s’aventurer jusque dans cours de fermes et les jardins en cas d’enneigement important.
Les vols migrateurs se déplacent aussi la nuit et peuvent investir le lendemain matin un bosquet ou un coin de bois. Ces dortoirs peuvent abriter plusieurs centaines de milliers d’individus comme l’un d’eux situé au pied des Pyrénées et hébergeant, chaque année entre 800 000 et 2 000 000 d’oiseaux!
Des pinsons du nord bagués en Scandinavie ont été repris en Belgique et d’autres ont poursuivi leur migration dans le sud-ouest de la France puis dans le nord de l’Espagne et en Italie avant de regagner les sites de nidification fin février-début mars. D’une manière générale, le départ en migration commence au début ou à la fin du mois de septembre durant un flux continu jusque fin-octobre et mi-novembre. Le reflux printanier débute fin-février ou début-mars et se prolonge parfois jusqu’à la mi-mai. Lorsqu’ils quittent leurs zones d’hivernage, ils commencent à revêtir leur livrée nuptiale aux couleurs plus brillantes.
Bruant jaune
Le Bruant jaune (Emberiza citrinella) est une petite espèce de passereaux appartenant à la famille des Emberizidae.
Il est majoritairement sédentaire ; seules les populations les plus au nord migrent pour l'hiver. Sa migration débute entre septembre et novembre. Il hiverne dans le nord de l'Espagne, les côtes de l'Italie, dans les Balkans et en Turquie pour les populations de l'ouest, et vers la Transcaucasie, l'Iran ou le sud du Kazakhstan pour les populations orientales.
Le Bruant jaune peuple les milieux ouverts comportant des buissons et des haies, les landes et les pentes montagneuses riches en insectes et habitats variés. Hors de la période de reproduction, il fréquente essentiellement les terres agricoles.
L'homogénéisation et la simplification des paysages par les modifications des pratiques agricoles et le développement de l'usage des insecticides (en particulier les pulvérisations d'insecticides à large spectre en période de reproduction) semblent être les principales causes de sa régression. Plus l'agriculture est intensive et utilise de pesticides, moins les jeunes sont correctement nourris; ceux qui survivent sont en moins bonne condition physique. Divers parasites, bactéries, virus peuvent alors les affecter.
Il est majoritairement sédentaire ; seules les populations les plus au nord migrent pour l'hiver. Sa migration débute entre septembre et novembre. Il hiverne dans le nord de l'Espagne, les côtes de l'Italie, dans les Balkans et en Turquie pour les populations de l'ouest, et vers la Transcaucasie, l'Iran ou le sud du Kazakhstan pour les populations orientales.
Le Bruant jaune peuple les milieux ouverts comportant des buissons et des haies, les landes et les pentes montagneuses riches en insectes et habitats variés. Hors de la période de reproduction, il fréquente essentiellement les terres agricoles.
L'homogénéisation et la simplification des paysages par les modifications des pratiques agricoles et le développement de l'usage des insecticides (en particulier les pulvérisations d'insecticides à large spectre en période de reproduction) semblent être les principales causes de sa régression. Plus l'agriculture est intensive et utilise de pesticides, moins les jeunes sont correctement nourris; ceux qui survivent sont en moins bonne condition physique. Divers parasites, bactéries, virus peuvent alors les affecter.

