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(Janvier 2023)
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Rougequeue à front blanc
Le Rougequeue à front blanc (Phoenicurus phoenicurus), dit aussi Rossignol de muraille, est une espèce de passereaux de la famille des Muscicapidae.
La présence du rougequeue à front blanc sur l’ensemble du territoire français est attestée depuis le XIXème siècle.
Il est inféodé à l’arbre ; il se rencontre dans une grande variété de milieux boisés ou plantés d’arbres. Il affectionne les feuillus mais apprécie également les forêts de pins maritimes. Le rougequeue à front blanc niche en cavité, il a donc besoin de vieux arbres ou de nichoirs artificiels pour sa reproduction ; il niche également dans les cavités des murs, dans d'anciens nids ouverts sur le haut d'hirondelle ou de martinet.
La présence du rougequeue à front blanc sur l’ensemble du territoire français est attestée depuis le XIXème siècle.
Il est inféodé à l’arbre ; il se rencontre dans une grande variété de milieux boisés ou plantés d’arbres. Il affectionne les feuillus mais apprécie également les forêts de pins maritimes. Le rougequeue à front blanc niche en cavité, il a donc besoin de vieux arbres ou de nichoirs artificiels pour sa reproduction ; il niche également dans les cavités des murs, dans d'anciens nids ouverts sur le haut d'hirondelle ou de martinet.
Roitelet huppé
Le Roitelet huppé (Regulus regulus) est une petite espèce de passereaux de la famille des Regulidae.
Le Roitelet se nourrit essentiellement d'insectes et d'araignées, ses besoins deviennent énormes en période de migration; constamment en mouvement, son poids lui permet d'atteindre les rameaux les plus fins. Il inspecte branches et rameaux de conifères, en hauteur de préférence, au besoin, il descend et cherche sa nourriture même au sol mais ne consomme que ce qui est visible, y compris des graines, sans chercher à soulever les feuilles ou à fouiller les écorces qu'il se contente de sonder.
Par temps chaud, il peut aussi cueillir la nourriture en voletant, sans se poser.
La quantité consommée varie de 7-9 g au double ou au triple en période froide ou lors des migrations.
Le Roitelet se nourrit essentiellement d'insectes et d'araignées, ses besoins deviennent énormes en période de migration; constamment en mouvement, son poids lui permet d'atteindre les rameaux les plus fins. Il inspecte branches et rameaux de conifères, en hauteur de préférence, au besoin, il descend et cherche sa nourriture même au sol mais ne consomme que ce qui est visible, y compris des graines, sans chercher à soulever les feuilles ou à fouiller les écorces qu'il se contente de sonder.
Par temps chaud, il peut aussi cueillir la nourriture en voletant, sans se poser.
La quantité consommée varie de 7-9 g au double ou au triple en période froide ou lors des migrations.
Niverolle alpine
La Niverolle alpine (Montifringilla nivalis) est une espèce d'oiseaux de la famille des Passeridae, vivant en haute altitude dans les massifs montagneux d'Europe et d'Asie.
Surtout granivore, l'espèce est proche des moineaux mais s'en distingue notamment par divers traits comportementaux, sa taille légèrement supérieure, son plumage très contrasté et son adaptation à un climat froid.
Espèce paléomontagnarde considérée comme une relique de l'ère glaciaire, elle présente notamment une grande résistance au froid, les embryons étant capables de se développer à une température inférieure à celle des autres oiseaux, et les petits naissant couverts de duvet alors que les poussins de moineaux naissent nus.
C'est une espèce grégaire qui quitte rarement la haute montagne.
Le genre Montifringilla compte deux autres espèces de niverolles, la Niverolle de Henri et la Niverolle du Tibet, toutes deux asiatiques, les trois formant peut-être un complexe d'espèces.
Surtout granivore, l'espèce est proche des moineaux mais s'en distingue notamment par divers traits comportementaux, sa taille légèrement supérieure, son plumage très contrasté et son adaptation à un climat froid.
Espèce paléomontagnarde considérée comme une relique de l'ère glaciaire, elle présente notamment une grande résistance au froid, les embryons étant capables de se développer à une température inférieure à celle des autres oiseaux, et les petits naissant couverts de duvet alors que les poussins de moineaux naissent nus.
C'est une espèce grégaire qui quitte rarement la haute montagne.
Le genre Montifringilla compte deux autres espèces de niverolles, la Niverolle de Henri et la Niverolle du Tibet, toutes deux asiatiques, les trois formant peut-être un complexe d'espèces.
Bruant jaune
Le Bruant jaune (Emberiza citrinella) est une petite espèce de passereaux appartenant à la famille des Emberizidae.
Il est majoritairement sédentaire ; seules les populations les plus au nord migrent pour l'hiver. Sa migration débute entre septembre et novembre. Il hiverne dans le nord de l'Espagne, les côtes de l'Italie, dans les Balkans et en Turquie pour les populations de l'ouest, et vers la Transcaucasie, l'Iran ou le sud du Kazakhstan pour les populations orientales.
Le Bruant jaune peuple les milieux ouverts comportant des buissons et des haies, les landes et les pentes montagneuses riches en insectes et habitats variés. Hors de la période de reproduction, il fréquente essentiellement les terres agricoles.
L'homogénéisation et la simplification des paysages par les modifications des pratiques agricoles et le développement de l'usage des insecticides (en particulier les pulvérisations d'insecticides à large spectre en période de reproduction) semblent être les principales causes de sa régression. Plus l'agriculture est intensive et utilise de pesticides, moins les jeunes sont correctement nourris; ceux qui survivent sont en moins bonne condition physique. Divers parasites, bactéries, virus peuvent alors les affecter.
Il est majoritairement sédentaire ; seules les populations les plus au nord migrent pour l'hiver. Sa migration débute entre septembre et novembre. Il hiverne dans le nord de l'Espagne, les côtes de l'Italie, dans les Balkans et en Turquie pour les populations de l'ouest, et vers la Transcaucasie, l'Iran ou le sud du Kazakhstan pour les populations orientales.
Le Bruant jaune peuple les milieux ouverts comportant des buissons et des haies, les landes et les pentes montagneuses riches en insectes et habitats variés. Hors de la période de reproduction, il fréquente essentiellement les terres agricoles.
L'homogénéisation et la simplification des paysages par les modifications des pratiques agricoles et le développement de l'usage des insecticides (en particulier les pulvérisations d'insecticides à large spectre en période de reproduction) semblent être les principales causes de sa régression. Plus l'agriculture est intensive et utilise de pesticides, moins les jeunes sont correctement nourris; ceux qui survivent sont en moins bonne condition physique. Divers parasites, bactéries, virus peuvent alors les affecter.
Grand corbeau
Le Grand corbeau (Corvus corax) est une espèce d'oiseaux de la famille des corvidés.
Il est le plus grand oiseau de l'ordre des passeriformes.
Le Grand Corbeau est le plus grand passereau au monde. Pour prendre une comparaison, il est plus grand et plus lourd qu'une Buse variable et a une envergure supérieure. Il est donc nettement plus grand que le Corbeau freux ou la Corneille noire auxquels il ressemble superficiellement.
Présent dans tout l'hémisphère nord, c’est l’espèce de corvidé dont l’aire de répartition est la plus étendue. Les grands corbeaux vivent généralement de 10 à 15 ans mais certains individus ont vécu 40 ans.
Le grand corbeau est omnivore et opportuniste : son régime alimentaire varie selon le lieu, la saison et ce qu'il trouve par hasard. Par exemple, le régime alimentaire des grands corbeaux nichant près des décharges présente un pourcentage plus élevé de déchets, ceux nichant près des routes consomment plus de vertébrés victimes de collisions et ceux nichant loin de ces sources de nourriture consomment plus d'arthropodes et de plantes.
En certains endroits, ils sont majoritairement nécrophages, se nourrissant de carcasses et des asticots et silphidés associés. Par exemple, dans la toundra du versant nord de l'Alaska, les corbeaux satisfont environ la moitié de leurs besoins énergétiques grâce à la prédation (surtout de petits rongeurs) et l’autre moitié provient de nécrophagie (surtout de carcasses de caribou et de lagopèdes).
Il est le plus grand oiseau de l'ordre des passeriformes.
Le Grand Corbeau est le plus grand passereau au monde. Pour prendre une comparaison, il est plus grand et plus lourd qu'une Buse variable et a une envergure supérieure. Il est donc nettement plus grand que le Corbeau freux ou la Corneille noire auxquels il ressemble superficiellement.
Présent dans tout l'hémisphère nord, c’est l’espèce de corvidé dont l’aire de répartition est la plus étendue. Les grands corbeaux vivent généralement de 10 à 15 ans mais certains individus ont vécu 40 ans.
Le grand corbeau est omnivore et opportuniste : son régime alimentaire varie selon le lieu, la saison et ce qu'il trouve par hasard. Par exemple, le régime alimentaire des grands corbeaux nichant près des décharges présente un pourcentage plus élevé de déchets, ceux nichant près des routes consomment plus de vertébrés victimes de collisions et ceux nichant loin de ces sources de nourriture consomment plus d'arthropodes et de plantes.
En certains endroits, ils sont majoritairement nécrophages, se nourrissant de carcasses et des asticots et silphidés associés. Par exemple, dans la toundra du versant nord de l'Alaska, les corbeaux satisfont environ la moitié de leurs besoins énergétiques grâce à la prédation (surtout de petits rongeurs) et l’autre moitié provient de nécrophagie (surtout de carcasses de caribou et de lagopèdes).
Roitelet triple-bandeau
Le Roitelet triple-bandeau (Regulus ignicapilla) est une des plus petites espèces d'oiseaux d'Europe de la famille des passériformes.
Cette espèce niche dans la plupart des forêts tempérées de l'Europe au nord-ouest de l'Afrique. Elle est partiellement migratrice et leur zone d'hivernage se situe de l'Europe centrale au sud et à l'ouest de leur aire de reproduction.
Si les populations des Îles Baléares et de l'Afrique du nord sont habituellement reconnues comme une sous-espèce différente, la population de Madère est en revanche dorénavant considérée comme une espèce en tant que telle sous le nom de Regulus madeirensis.
Ce roitelet est constamment en mouvement et oscille souvent à la recherche d'insectes à manger. En hiver, il forme souvent des nuées importantes avec des mésanges. Il semble légèrement en déclin, mais il n'est pas considéré comme menacé du fait de sa toujours bonne implantation dans sa vaste zone de répartition, d'autant que l'espèce a connu une expansion au cours du siècle dernier.
Cette espèce niche dans la plupart des forêts tempérées de l'Europe au nord-ouest de l'Afrique. Elle est partiellement migratrice et leur zone d'hivernage se situe de l'Europe centrale au sud et à l'ouest de leur aire de reproduction.
Si les populations des Îles Baléares et de l'Afrique du nord sont habituellement reconnues comme une sous-espèce différente, la population de Madère est en revanche dorénavant considérée comme une espèce en tant que telle sous le nom de Regulus madeirensis.
Ce roitelet est constamment en mouvement et oscille souvent à la recherche d'insectes à manger. En hiver, il forme souvent des nuées importantes avec des mésanges. Il semble légèrement en déclin, mais il n'est pas considéré comme menacé du fait de sa toujours bonne implantation dans sa vaste zone de répartition, d'autant que l'espèce a connu une expansion au cours du siècle dernier.
Mésange noire
La Mésange noire (Periparus ater), anciennement Parus ater, est une espèce de passereaux de la famille des Paridés.
La mésange noire est typiquement un habitant des forêts de résineux, sapinières, pinèdes et bois d'épicéas.
Lorsqu'elle habite une forêt mixte, elle s'installe toujours là où prédominent les conifères. Elle va haut dans la montagne, jusqu'à la limite des forêts. L'introduction de monocultures d'épicéas dans les régions de collines et de plaines, a considérablement augmenté ses possibilités de nidification. Son aire de répartition forme une zone continue, s'étendant de l'Europe Occidentale, traversant les forêts d'Asie jusqu'à la mer d'Okhotsk, la Corée et le Japon. Au sud de cette zone, des lieux de nidification isolés existent dans les régions de haute montagne, là ou poussent des conifères.
On a répertorié une multitude de sous-espèces (environ une vingtaine) réparties en 6 grands groupes : le Groupe Ater (7 races), le Groupe de l'Atlas (2 races) , le Groupe Chypriote (une seule race), le Groupe du Caucase (6 races), le Groupe Aemodius (2 races) et le Groupe Ptilosus (2 races). Les membres des deux derniers groupes, vivant en Chine Méridionale, portent une crête.
La mésange noire est typiquement un habitant des forêts de résineux, sapinières, pinèdes et bois d'épicéas.
Lorsqu'elle habite une forêt mixte, elle s'installe toujours là où prédominent les conifères. Elle va haut dans la montagne, jusqu'à la limite des forêts. L'introduction de monocultures d'épicéas dans les régions de collines et de plaines, a considérablement augmenté ses possibilités de nidification. Son aire de répartition forme une zone continue, s'étendant de l'Europe Occidentale, traversant les forêts d'Asie jusqu'à la mer d'Okhotsk, la Corée et le Japon. Au sud de cette zone, des lieux de nidification isolés existent dans les régions de haute montagne, là ou poussent des conifères.
On a répertorié une multitude de sous-espèces (environ une vingtaine) réparties en 6 grands groupes : le Groupe Ater (7 races), le Groupe de l'Atlas (2 races) , le Groupe Chypriote (une seule race), le Groupe du Caucase (6 races), le Groupe Aemodius (2 races) et le Groupe Ptilosus (2 races). Les membres des deux derniers groupes, vivant en Chine Méridionale, portent une crête.
Pie bavarde
La Pie bavarde (Pica pica) est l'une des grandes espèces de corvidés parmi les plus répandues en Europe et dans une grande partie de l'Asie. Les pies peuvent aisément être identifiées grâce à leur morphologie et à leur plumage noir et blanc caractéristique. Il existe 13 sous-espèces de pie bavarde.
En Europe, les ornithologues assistent depuis la fin du XXème siècle à un net changement de comportement, de démographie, de dynamique des populations, d'habitats et répartition spatiale chez cette espèce. En Europe de l'Ouest, et notamment en France, elle tend à fortement régresser dans les campagnes et à devenir plus urbaine et péri-urbaine. Cela modifie l'écologie de l'espèce via les phénomènes de compétition, prédation, ressources alimentaires, piégeage qui la concernent, en suscitant des controverses sur le statut à accorder à l'espèce en ville. Dans le cadre de l'écologie urbaine ou dans les milieux ruraux où elle est encore fréquemment piégée et tuée, l’impact écologique de la pie n’a jamais été prouvé sérieusement bien qu’il soit la principale justification du contrôle des populations... C'est une espèce qui fait preuve de capacités d'adaptation à l'anthropisation des paysages, mais non au piégeage (F. Chiron a « montré que la régulation en France était une cause majeure du déclin des effectifs »).
Comme d'autres corvidés, la pie bavarde, de nature grégaire (en particulier l'hiver), est une espèce bruyante et peu farouche qui aime à vivre dans le voisinage de l'homme et semble apprécier de plus en plus, nicher près des habitations et dans les espaces verts où elle atteint ses plus fortes densités. Elle semble y trouver des habitats ouverts et faciles à prospecter (pour la nourriture) et peut-être une protection contre les rapaces et autres prédateurs.
Si elle sait être méfiante et discrète en cas de danger, c'est également un oiseau extrêmement curieux et attiré par les objets brillants ; ce comportement est sans doute à l'origine de sa réputation de voleuse. Le cerveau des oiseaux commence à être mieux compris, et ses performances réévaluées. La pie bavarde est dotée d'un cerveau proportionnellement plus important que celui de beaucoup d'autres oiseaux. C'est un oiseau qui mémorise bien son environnement et les endroits où il peut trouver à manger, y compris dans des cachettes où il a pu accumuler de la nourriture. C'est l'un des oiseaux les plus intelligents : l'individu de l'espèce, à l'instar du corbeau, possède une capacité d'apprentissage qui en fait un oiseau capable de s'adapter à de nombreux changements de l'environnement. Il est ainsi capable de stratégie de groupe (face à un prédateur tel que le chat) et est le premier des oiseaux à avoir été (pour certains spécimens) capable d'avoir conscience de se voir dans un miroir, dans le fameux « test du miroir » pratiqué par les éthologues et réputé démontrer une conscience de soi (comme c'est le cas pour l'homme, le chimpanzé, le gorille, l'orang-outan, le chimpanzé pygmée, le dauphin ou l'éléphant). La pie peut avertir ses congénères d'un danger et peut apprendre à ses petits une partie de ce qu'elle a appris elle-même et peut faire preuve d'empathie. Des pies ont même été observées en train d'organiser des funérailles. Les pies se sont tenues près du cadavre et lui ont même apporté de l'herbe.
En Europe, les ornithologues assistent depuis la fin du XXème siècle à un net changement de comportement, de démographie, de dynamique des populations, d'habitats et répartition spatiale chez cette espèce. En Europe de l'Ouest, et notamment en France, elle tend à fortement régresser dans les campagnes et à devenir plus urbaine et péri-urbaine. Cela modifie l'écologie de l'espèce via les phénomènes de compétition, prédation, ressources alimentaires, piégeage qui la concernent, en suscitant des controverses sur le statut à accorder à l'espèce en ville. Dans le cadre de l'écologie urbaine ou dans les milieux ruraux où elle est encore fréquemment piégée et tuée, l’impact écologique de la pie n’a jamais été prouvé sérieusement bien qu’il soit la principale justification du contrôle des populations... C'est une espèce qui fait preuve de capacités d'adaptation à l'anthropisation des paysages, mais non au piégeage (F. Chiron a « montré que la régulation en France était une cause majeure du déclin des effectifs »).
Comme d'autres corvidés, la pie bavarde, de nature grégaire (en particulier l'hiver), est une espèce bruyante et peu farouche qui aime à vivre dans le voisinage de l'homme et semble apprécier de plus en plus, nicher près des habitations et dans les espaces verts où elle atteint ses plus fortes densités. Elle semble y trouver des habitats ouverts et faciles à prospecter (pour la nourriture) et peut-être une protection contre les rapaces et autres prédateurs.
Si elle sait être méfiante et discrète en cas de danger, c'est également un oiseau extrêmement curieux et attiré par les objets brillants ; ce comportement est sans doute à l'origine de sa réputation de voleuse. Le cerveau des oiseaux commence à être mieux compris, et ses performances réévaluées. La pie bavarde est dotée d'un cerveau proportionnellement plus important que celui de beaucoup d'autres oiseaux. C'est un oiseau qui mémorise bien son environnement et les endroits où il peut trouver à manger, y compris dans des cachettes où il a pu accumuler de la nourriture. C'est l'un des oiseaux les plus intelligents : l'individu de l'espèce, à l'instar du corbeau, possède une capacité d'apprentissage qui en fait un oiseau capable de s'adapter à de nombreux changements de l'environnement. Il est ainsi capable de stratégie de groupe (face à un prédateur tel que le chat) et est le premier des oiseaux à avoir été (pour certains spécimens) capable d'avoir conscience de se voir dans un miroir, dans le fameux « test du miroir » pratiqué par les éthologues et réputé démontrer une conscience de soi (comme c'est le cas pour l'homme, le chimpanzé, le gorille, l'orang-outan, le chimpanzé pygmée, le dauphin ou l'éléphant). La pie peut avertir ses congénères d'un danger et peut apprendre à ses petits une partie de ce qu'elle a appris elle-même et peut faire preuve d'empathie. Des pies ont même été observées en train d'organiser des funérailles. Les pies se sont tenues près du cadavre et lui ont même apporté de l'herbe.
Mésange huppée
La Mésange huppée (Lophophanes cristatus, anciennement Parus cristatus) est une espèce de passereaux de la famille des Paridés.
Comme toutes les vraies mésanges, la mésange huppée est monogame et cavernicole (c'est-à-dire qu'elle construit son nid dans une cavité). Souvent, elle fait son nid dans le bois pourri d'un arbre malade ou mort ou dans un ancien gîte d'écureuil ou de pics. Le fond du nid est aménagé avec des végétaux (brindilles, feuilles, mousse, herbes) et souvent avec des plumes ou des poils.
Durant la période des amours au printemps, le mâle redresse sa huppe et chante en inclinant sa tête. Une première couvée est pondue en avril, puis parfois une seconde en juin. Les couvées comptent de 7 à 10 œufs de 16 mm.
Cet oiseau est sédentaire. Il rejoint parfois d'autres petits groupes de mésanges en automne. Vivant plutôt en forêt, la mésange huppée se trouve rarement proche des habitations
Comme toutes les vraies mésanges, la mésange huppée est monogame et cavernicole (c'est-à-dire qu'elle construit son nid dans une cavité). Souvent, elle fait son nid dans le bois pourri d'un arbre malade ou mort ou dans un ancien gîte d'écureuil ou de pics. Le fond du nid est aménagé avec des végétaux (brindilles, feuilles, mousse, herbes) et souvent avec des plumes ou des poils.
Durant la période des amours au printemps, le mâle redresse sa huppe et chante en inclinant sa tête. Une première couvée est pondue en avril, puis parfois une seconde en juin. Les couvées comptent de 7 à 10 œufs de 16 mm.
Cet oiseau est sédentaire. Il rejoint parfois d'autres petits groupes de mésanges en automne. Vivant plutôt en forêt, la mésange huppée se trouve rarement proche des habitations
Mésange charbonnière
La Mésange charbonnière (Parus major) est une espèce de passereaux de la famille des paridés.
Cette mésange, la plus commune et la plus grande des mésanges eurasiatiques, est facilement identifiable grâce à sa calotte et à sa cravate noires, ainsi qu'à son plumage où le jaune domine. Le dimorphisme sexuel est peu marqué.
Présente dans la quasi-totalité de l'Europe, une grande partie de l'Asie et le nord-ouest de l'Afrique, elle occupe de nombreux types d'habitats, qu'il s'agisse de forêts, de taïgas, de parcs ou de jardins, pourvu qu'il y ait des arbres. Elle établit son nid dans une cavité d'arbre ou de muraille, mais occupe également les nichoirs. Si l'espèce est généralement sédentaire et fidèle à son territoire d'année en année, des migrations partielles ont lieu certaines années, probablement en raison de la surpopulation. Grégaire, elle vit en petits groupes en dehors de la période de reproduction.
Elle a un régime alimentaire varié. Si elle est majoritairement insectivore pendant la période de reproduction, elle est plutôt granivore le reste de l'année. C'est ainsi qu'elle fréquente assidûment les mangeoires, où elle recherche des graines, essentiellement de tournesol : quand elle en trouve une, elle se pose sur une branche proche pour la déguster, puis revient.
Cette mésange, la plus commune et la plus grande des mésanges eurasiatiques, est facilement identifiable grâce à sa calotte et à sa cravate noires, ainsi qu'à son plumage où le jaune domine. Le dimorphisme sexuel est peu marqué.
Présente dans la quasi-totalité de l'Europe, une grande partie de l'Asie et le nord-ouest de l'Afrique, elle occupe de nombreux types d'habitats, qu'il s'agisse de forêts, de taïgas, de parcs ou de jardins, pourvu qu'il y ait des arbres. Elle établit son nid dans une cavité d'arbre ou de muraille, mais occupe également les nichoirs. Si l'espèce est généralement sédentaire et fidèle à son territoire d'année en année, des migrations partielles ont lieu certaines années, probablement en raison de la surpopulation. Grégaire, elle vit en petits groupes en dehors de la période de reproduction.
Elle a un régime alimentaire varié. Si elle est majoritairement insectivore pendant la période de reproduction, elle est plutôt granivore le reste de l'année. C'est ainsi qu'elle fréquente assidûment les mangeoires, où elle recherche des graines, essentiellement de tournesol : quand elle en trouve une, elle se pose sur une branche proche pour la déguster, puis revient.
Fauvette passerinette
Fauvette passerinette (Curruca cantillans)
Petit passereau de la famille des Sylvidés, constituée de 2 genres (Sylvia et Curruca) pour 34 espèces.
Par sa silhouette et par son allure, elle ressemble à une grisette de petite taille, plus fine et avec une queue relativement plus courte. Sous un bon spectre de lumière, le mâle affiche une tête et un dos gris bleuté, ressemblant beaucoup au bleu des sittelles.
Le nom de fauvette subalpine, qu'on donne également à cette espèce, lui convient parfaitement. En effet, en dehors des périodes de passage qui sont les seuls moments où elle fréquente les plaines basses, cet oiseau s'installe de préférence dans les garrigues, sur les flancs des collines et même dans les montagnes.
Il n'abandonne jamais sa brousse sauvage pour le confort des jardins. Les endroits arides exposés au soleil et les vallons ombragés lui conviennent aussi bien. Il requiert simplement une végétation buissonnante assez touffue et de hauteur moyenne telle que les maquis de chênes, les taillis, les clairières et les lisières des bois, les fourrés des versants rocailleux, les prairies et les zones boisées éparses. Dans les régions montagneuses du sud de la France, la fauvette passerinette s'élève jusqu'à 900, voir 1 300 mètres d'altitude.
Par sa silhouette et par son allure, elle ressemble à une grisette de petite taille, plus fine et avec une queue relativement plus courte. Sous un bon spectre de lumière, le mâle affiche une tête et un dos gris bleuté, ressemblant beaucoup au bleu des sittelles.
Le nom de fauvette subalpine, qu'on donne également à cette espèce, lui convient parfaitement. En effet, en dehors des périodes de passage qui sont les seuls moments où elle fréquente les plaines basses, cet oiseau s'installe de préférence dans les garrigues, sur les flancs des collines et même dans les montagnes.
Il n'abandonne jamais sa brousse sauvage pour le confort des jardins. Les endroits arides exposés au soleil et les vallons ombragés lui conviennent aussi bien. Il requiert simplement une végétation buissonnante assez touffue et de hauteur moyenne telle que les maquis de chênes, les taillis, les clairières et les lisières des bois, les fourrés des versants rocailleux, les prairies et les zones boisées éparses. Dans les régions montagneuses du sud de la France, la fauvette passerinette s'élève jusqu'à 900, voir 1 300 mètres d'altitude.
Troglodyte mignon
Le Troglodyte mignon (Troglodytes troglodytes) est une espèce de passereaux de la famille des Troglodytidae présente dans la quasi-totalité de l'Europe.
Le Troglodyte mignon est un des plus petits passereaux du vieux continent. Il mesure moins de 10 cm de longueur et ne pèse que 8 g environ. La longueur de sa main est inférieure à 5 cm.
Sa silhouette est très typique. Le corps rondelet porte une tête massive prolongée par un long bec fin et légèrement courbe. Une très courte queue (3,5 cm) est le plus souvent tenue relevée. Les ailes courtes et arrondies battent très rapidement. De fortes pattes roses, toutes proportions gardées, agrippent fermement le support.
Mâle et femelle sont identiques d'aspect. Le dessus est d'un brun assez chaud, nuancé par endroits de marron, particulièrement sur la queue et les sus-caudales. Un long sourcil clair surmonte l'œil sombre. Les rémiges et les rectrices apparaissent nettement barrées de brun sombre. Le dessous est beige-chamois avec les flancs eux aussi nettement barrés. Le juvénile ne se distingue des adultes que par des détails infimes de plumage invisibles sur le terrain. Aucune confusion avec une autre espèce n'est possible.
Le Troglodyte mignon est un des plus petits passereaux du vieux continent. Il mesure moins de 10 cm de longueur et ne pèse que 8 g environ. La longueur de sa main est inférieure à 5 cm.
Sa silhouette est très typique. Le corps rondelet porte une tête massive prolongée par un long bec fin et légèrement courbe. Une très courte queue (3,5 cm) est le plus souvent tenue relevée. Les ailes courtes et arrondies battent très rapidement. De fortes pattes roses, toutes proportions gardées, agrippent fermement le support.
Mâle et femelle sont identiques d'aspect. Le dessus est d'un brun assez chaud, nuancé par endroits de marron, particulièrement sur la queue et les sus-caudales. Un long sourcil clair surmonte l'œil sombre. Les rémiges et les rectrices apparaissent nettement barrées de brun sombre. Le dessous est beige-chamois avec les flancs eux aussi nettement barrés. Le juvénile ne se distingue des adultes que par des détails infimes de plumage invisibles sur le terrain. Aucune confusion avec une autre espèce n'est possible.
Rossignol philomèle
Le Rossignol philomèle (Luscinia megarhynchos) est une espèce d’oiseaux de la famille des Muscicapidae.
Il est connu pour son chant, qui est un des plus mélodieux mais aussi des plus complexes, on dit qu'il chante, gringotte, quiritte ou trille, de jour comme de nuit. Il a fasciné les chercheurs qui ont dénombré entre 120 et 260 séquences différentes, elles durent en général de 2 à 4 secondes.
Le jeune mâle apprend à chanter en écoutant les plus expérimentés et marque ainsi son territoire, ou tente de séduire les femelles. Dès qu'ils sont appariés, les mâles s'arrêtent généralement de chanter la nuit. Ceci laisse supposer que le célèbre chant nocturne sert avant tout à attirer les femelles.
Il est connu pour son chant, qui est un des plus mélodieux mais aussi des plus complexes, on dit qu'il chante, gringotte, quiritte ou trille, de jour comme de nuit. Il a fasciné les chercheurs qui ont dénombré entre 120 et 260 séquences différentes, elles durent en général de 2 à 4 secondes.
Le jeune mâle apprend à chanter en écoutant les plus expérimentés et marque ainsi son territoire, ou tente de séduire les femelles. Dès qu'ils sont appariés, les mâles s'arrêtent généralement de chanter la nuit. Ceci laisse supposer que le célèbre chant nocturne sert avant tout à attirer les femelles.