Galerie Photographique
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(Janvier 2023)
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Linotte mélodieuse
La Linotte mélodieuse (Linaria cannabina) est un petit fringille dont le mâle nuptial est facile à identifier par le plumage. Au fur et à mesure que le printemps s'avance, le plumage s'use, laissant apparaître les couleurs vives sous-jacentes, tout spécialement le rouge écarlate du front et de la poitrine.
Souvent, le rouge de la poitrine est scindé en deux en son milieu par une bande pâle qui rejoint le ventre blanc. La tête est grise avec des zones blanchâtres autour de l'œil sombre, au niveau des lores et sur les côtés de la gorge. Parfois s'ébauche un sourcil pâle. Une tache malaire plus grise est visible sous l'œil. Les parties supérieures (corps et couvertures alaires) sont d'un châtain clair chaud. Les rémiges primaires et les rectrices sont très marquées de blanc, ce qui se voit bien déjà sur l'oiseau posé, mais devient évident en vol. Les flancs sont roussâtres et les sous-caudales blanches. Le dessous des ailes et de la queue est blanc. Le bec est gris. Les pattes sont rougeâtres à brunâtres.
La femelle adulte ressemble au mâle, mais en plus terne, sans couleur rouge. Son plumage est nettement strié dessus (manteau et couvertures) et dessous (poitrine et flancs). On retrouve le gris au niveau de la tête avec le même patron, mais la calotte est striée.
Le juvénile ressemble à la femelle, mais il paraît globalement plus roux et est encore plus strié. Sa tête n'est pas grise mais brune et les zones pâles sont roussâtres.
Souvent, le rouge de la poitrine est scindé en deux en son milieu par une bande pâle qui rejoint le ventre blanc. La tête est grise avec des zones blanchâtres autour de l'œil sombre, au niveau des lores et sur les côtés de la gorge. Parfois s'ébauche un sourcil pâle. Une tache malaire plus grise est visible sous l'œil. Les parties supérieures (corps et couvertures alaires) sont d'un châtain clair chaud. Les rémiges primaires et les rectrices sont très marquées de blanc, ce qui se voit bien déjà sur l'oiseau posé, mais devient évident en vol. Les flancs sont roussâtres et les sous-caudales blanches. Le dessous des ailes et de la queue est blanc. Le bec est gris. Les pattes sont rougeâtres à brunâtres.
La femelle adulte ressemble au mâle, mais en plus terne, sans couleur rouge. Son plumage est nettement strié dessus (manteau et couvertures) et dessous (poitrine et flancs). On retrouve le gris au niveau de la tête avec le même patron, mais la calotte est striée.
Le juvénile ressemble à la femelle, mais il paraît globalement plus roux et est encore plus strié. Sa tête n'est pas grise mais brune et les zones pâles sont roussâtres.
Troglodyte mignon
Le Troglodyte mignon (Troglodytes troglodytes) est une espèce de passereaux de la famille des Troglodytidae présente dans la quasi-totalité de l'Europe.
Le Troglodyte mignon est un des plus petits passereaux du vieux continent. Il mesure moins de 10 cm de longueur et ne pèse que 8 g environ. La longueur de sa main est inférieure à 5 cm.
Sa silhouette est très typique. Le corps rondelet porte une tête massive prolongée par un long bec fin et légèrement courbe. Une très courte queue (3,5 cm) est le plus souvent tenue relevée. Les ailes courtes et arrondies battent très rapidement. De fortes pattes roses, toutes proportions gardées, agrippent fermement le support.
Mâle et femelle sont identiques d'aspect. Le dessus est d'un brun assez chaud, nuancé par endroits de marron, particulièrement sur la queue et les sus-caudales. Un long sourcil clair surmonte l'œil sombre. Les rémiges et les rectrices apparaissent nettement barrées de brun sombre. Le dessous est beige-chamois avec les flancs eux aussi nettement barrés. Le juvénile ne se distingue des adultes que par des détails infimes de plumage invisibles sur le terrain. Aucune confusion avec une autre espèce n'est possible.
Le Troglodyte mignon est un des plus petits passereaux du vieux continent. Il mesure moins de 10 cm de longueur et ne pèse que 8 g environ. La longueur de sa main est inférieure à 5 cm.
Sa silhouette est très typique. Le corps rondelet porte une tête massive prolongée par un long bec fin et légèrement courbe. Une très courte queue (3,5 cm) est le plus souvent tenue relevée. Les ailes courtes et arrondies battent très rapidement. De fortes pattes roses, toutes proportions gardées, agrippent fermement le support.
Mâle et femelle sont identiques d'aspect. Le dessus est d'un brun assez chaud, nuancé par endroits de marron, particulièrement sur la queue et les sus-caudales. Un long sourcil clair surmonte l'œil sombre. Les rémiges et les rectrices apparaissent nettement barrées de brun sombre. Le dessous est beige-chamois avec les flancs eux aussi nettement barrés. Le juvénile ne se distingue des adultes que par des détails infimes de plumage invisibles sur le terrain. Aucune confusion avec une autre espèce n'est possible.
Merle noir
Le Merle noir (Turdus merula), ou plus communément Merle, est une espèce de passereaux de la famille des turdidés.
Le merle niche en Europe, Asie et Afrique du Nord, et a été introduit en Australie et en Nouvelle-Zélande. Il existe plusieurs sous-espèces de Merle noir sur sa vaste aire de répartition dont certaines sous-espèces asiatiques sont considérées par certains auteurs comme des espèces à part entière. Selon la latitude, le Merle noir peut être sédentaire ou migrateur, partiellement ou entièrement.
Les Merles noirs ont une territorialité très affirmée et ne vivent pas en groupe. Chaque individu délimite son territoire propre dont l'étendue varie de 0,2 à 0,5 ha en forêt ou de 0,1 à 0,3 ha en ville. Le mâle établit son territoire au cours de sa première année d'existence et le garde sa vie entière. Durant la saison de nidification, un merle ne supporte aucun congénère, à l'exception de son partenaire.
En dehors de la période de reproduction, plusieurs merles peuvent partager un habitat commun qui leur procure nourriture et abri, et il arrive qu'ils se perchent pour la nuit en petits groupes, mais même dans ce cas, il n'y a guère de relations entre les individus.
Une étude semble montrer que l'apparence du bec est un facteur important dans les interactions entre Merles noirs. Le mâle qui défend son territoire réagit plus agressivement envers les intrus au bec orangé qu'envers ceux à bec jaune, mais il réagit moins aux becs bruns, caractéristiques des jeunes mâles de moins d'un an et des femelles. La femelle est au contraire relativement indifférente à la couleur du bec de l'intrus, mais semble sensible à la réflexion des ultraviolets sur le bec.
Le merle niche en Europe, Asie et Afrique du Nord, et a été introduit en Australie et en Nouvelle-Zélande. Il existe plusieurs sous-espèces de Merle noir sur sa vaste aire de répartition dont certaines sous-espèces asiatiques sont considérées par certains auteurs comme des espèces à part entière. Selon la latitude, le Merle noir peut être sédentaire ou migrateur, partiellement ou entièrement.
Les Merles noirs ont une territorialité très affirmée et ne vivent pas en groupe. Chaque individu délimite son territoire propre dont l'étendue varie de 0,2 à 0,5 ha en forêt ou de 0,1 à 0,3 ha en ville. Le mâle établit son territoire au cours de sa première année d'existence et le garde sa vie entière. Durant la saison de nidification, un merle ne supporte aucun congénère, à l'exception de son partenaire.
En dehors de la période de reproduction, plusieurs merles peuvent partager un habitat commun qui leur procure nourriture et abri, et il arrive qu'ils se perchent pour la nuit en petits groupes, mais même dans ce cas, il n'y a guère de relations entre les individus.
Une étude semble montrer que l'apparence du bec est un facteur important dans les interactions entre Merles noirs. Le mâle qui défend son territoire réagit plus agressivement envers les intrus au bec orangé qu'envers ceux à bec jaune, mais il réagit moins aux becs bruns, caractéristiques des jeunes mâles de moins d'un an et des femelles. La femelle est au contraire relativement indifférente à la couleur du bec de l'intrus, mais semble sensible à la réflexion des ultraviolets sur le bec.
Dormance
Il est l'une des principales essences forestières constitutives des forêts tempérées caducifoliées d'Europe où on peut le trouver en peuplements exclusifs de hêtraies pures ou le plus souvent associé à d'autres espèces majeures dans des forêts feuillues, principalement avec le Chêne rouvre, ou dans des forêts mixtes avec le sapin blanc ou l'Épicéa commun.
C'est une essence bioindicatrice d'un climat tempéré humide. Les forestiers en pratiquent de longue date la sylviculture pour produire du bois de futaie principalement destiné à l'ameublement. Il est également utilisé comme source de bois de chauffage, surtout en zone de montagne.
Serin des Canaries
Le Serin des Canaries (Serinus canaria) est une espèce de passereau. Ses variétés domestiquées sont familièrement appelées Canaris, car il est originaire des îles Canaries (ainsi que d'autres îles de Macaronésie).
À l'origine, il possède un plumage marbré de vert et de brun, ce qui lui permet de se camoufler dans les arbres de son environnement naturel. Il est proche du Verdier d'Europe (Carduelis chloris) et plus encore du Serin cini (Serinus serinus).
Il est le symbole animal des îles Canaries.
Le Serin des Canaries fréquente les lisières de forêts, les régions boisées, les broussailles, les buissons, les jardins, les vignobles et les plantations d’arbres fruitiers, surtout les figuiers. Sa présence a été signalée dans des eucalyptus importés d’Australie et il est aussi inféodé à d’autres genres d’arbres sempervirents comme les pins et les lauriers.
Il fréquente les abords des cultures de basse altitude, les vergers, les jardins, les vallées sèches (barancos dans lesquels j'ai eu le plaisir de le rencontrer à plusieurs reprises), les formations de lauriers, les boisements ouverts et les flancs des montagnes couverts de broussailles et de forêts de pins, du niveau de la mer à 1700 m.
À l'origine, il possède un plumage marbré de vert et de brun, ce qui lui permet de se camoufler dans les arbres de son environnement naturel. Il est proche du Verdier d'Europe (Carduelis chloris) et plus encore du Serin cini (Serinus serinus).
Il est le symbole animal des îles Canaries.
Le Serin des Canaries fréquente les lisières de forêts, les régions boisées, les broussailles, les buissons, les jardins, les vignobles et les plantations d’arbres fruitiers, surtout les figuiers. Sa présence a été signalée dans des eucalyptus importés d’Australie et il est aussi inféodé à d’autres genres d’arbres sempervirents comme les pins et les lauriers.
Il fréquente les abords des cultures de basse altitude, les vergers, les jardins, les vallées sèches (barancos dans lesquels j'ai eu le plaisir de le rencontrer à plusieurs reprises), les formations de lauriers, les boisements ouverts et les flancs des montagnes couverts de broussailles et de forêts de pins, du niveau de la mer à 1700 m.
Roitelet huppé
Le Roitelet huppé (Regulus regulus) est une petite espèce de passereaux de la famille des Regulidae.
Le Roitelet se nourrit essentiellement d'insectes et d'araignées, ses besoins deviennent énormes en période de migration; constamment en mouvement, son poids lui permet d'atteindre les rameaux les plus fins. Il inspecte branches et rameaux de conifères, en hauteur de préférence, au besoin, il descend et cherche sa nourriture même au sol mais ne consomme que ce qui est visible, y compris des graines, sans chercher à soulever les feuilles ou à fouiller les écorces qu'il se contente de sonder.
Par temps chaud, il peut aussi cueillir la nourriture en voletant, sans se poser.
La quantité consommée varie de 7-9 g au double ou au triple en période froide ou lors des migrations.
Le Roitelet se nourrit essentiellement d'insectes et d'araignées, ses besoins deviennent énormes en période de migration; constamment en mouvement, son poids lui permet d'atteindre les rameaux les plus fins. Il inspecte branches et rameaux de conifères, en hauteur de préférence, au besoin, il descend et cherche sa nourriture même au sol mais ne consomme que ce qui est visible, y compris des graines, sans chercher à soulever les feuilles ou à fouiller les écorces qu'il se contente de sonder.
Par temps chaud, il peut aussi cueillir la nourriture en voletant, sans se poser.
La quantité consommée varie de 7-9 g au double ou au triple en période froide ou lors des migrations.
Mont Mounier
Emblématique sommet culminant à 2817 mètres sur la commune de Beuil - Alpes-Maritimes.
Retour aux dortoirs
Au petit matin une harde de biches retourne - selon un ordre hiérarchique - à leurs quartiers diurnes.
Bec-croisé des sapins
Le Bec-croisé des sapins (Loxia curvirostra) (autrefois connu sous le nom de Bec-croisé rouge) est une espèce de passereaux appartenant à la famille des Fringillidae.
Son nom vient de la forme de son bec, dont les deux mandibules se croisent pour faciliter l'extraction des graines.
Le bec-croisé des sapins est l’oiseau typique des forêts de conifères jusqu’à 3 000 m d’altitude, à travers sa vaste répartition dans le nord de l’Europe, de l’Asie et de l’Amérique du Nord.
C’est le plus commun et le plus largement répandu des becs-croisés. Il fréquente les épicéas (Picea), les sapins (Abies), les pins (Pinus) et les mélèzes (Larix), mais il visite aussi les forêts mixtes et les bois d’aulnes, de bouleaux et de hêtres. Il s’agit donc d’un oiseau essentiellement forestier, mais il ne dédaigne pas s’approprier un bosquet d’épicéas ou de pins à proximité des habitations, dans des jardins ou dans des parcs d’ornement au cœur même des villes, mais plutôt en période automnale et hivernale ou lors d’irruptions.
Son nom vient de la forme de son bec, dont les deux mandibules se croisent pour faciliter l'extraction des graines.
Le bec-croisé des sapins est l’oiseau typique des forêts de conifères jusqu’à 3 000 m d’altitude, à travers sa vaste répartition dans le nord de l’Europe, de l’Asie et de l’Amérique du Nord.
C’est le plus commun et le plus largement répandu des becs-croisés. Il fréquente les épicéas (Picea), les sapins (Abies), les pins (Pinus) et les mélèzes (Larix), mais il visite aussi les forêts mixtes et les bois d’aulnes, de bouleaux et de hêtres. Il s’agit donc d’un oiseau essentiellement forestier, mais il ne dédaigne pas s’approprier un bosquet d’épicéas ou de pins à proximité des habitations, dans des jardins ou dans des parcs d’ornement au cœur même des villes, mais plutôt en période automnale et hivernale ou lors d’irruptions.
Grand cormoran
Adulte en hivernage sur le bord de mer méditerranéen.
Le Grand Cormoran (Phalacrocorax carbo) ou Cormoran commun, est une espèce d'oiseaux aquatiques piscivores de la famille des Phalacrocoracidés. Son aire de distribution est très vaste (Europe, Asie, Océanie, Afrique, et une frange orientale de l'Amérique du Nord) ; on y distingue habituellement cinq à huit sous-espèces.
Cormorans huppés de méditerranée
Le Cormoran huppé (Gulosus aristotelis) est une espèce d'oiseaux de mer appartenant à la famille des Phalacrocoracidae. Il est le seul représentant du genre Gulosus. C'est une espèce strictement maritime dont l'aire de répartition est cantonnée à la rive est de l'Atlantique nord et à la Méditerranée.
Trois sous-espèces de cormoran huppé sont reconnues:
- Le Cormoran huppé atlantique (Gulosus a. aristotelis) occupe le nord de l'aire de répartition, depuis l'Islande et le nord de la Scandinavie jusqu'aux côtes atlantiques de la péninsule Ibérique. Dans cet ensemble, il n'habite guère que les rivages les plus océaniques, évitant totalement la mer Baltique et la quasi-totalité de la Mer du Nord.
- Le Cormoran huppé méditerranéen, ou cormoran huppé de Desmarest (Gulosus a. desmarestii), occupe la Méditerranée, de façon morcelée depuis les côtes orientales de l'Espagne jusqu'à la Mer Noire. Les juvéniles de cette sous-espèce ont un ventre très clair, presque blanc.
- Le Cormoran huppé marocain (Gulosus a. riggenbachi), peut-être confondu avec la sous-espèce méditerranéenne, est rare et localisé à la côte atlantique marocaine et aux îles Zaffarines.
Pinson bleu
Le Pinson bleu (Fringilla teydea) est une espèce de pinsons endémique des îles Canaries.
La sous-espèce teydea vit à Tenerife et en tire son nom du point culminant, le stratovolcan Teide, et la sous-espèce polatzeki à Grande Canarie. Il est le symbole animal de l'île de Tenerife.
Avec une longueur de 16 à 18 cm, le pinson bleu est notablement plus grand que le pinson des arbres commun. Ainsi, son bec, sa tête et sa poitrine sont plus épais.
Comme son nom l'indique, le mâle possède un plumage bleu sur la tête et le haut du dos. La gorge, la poitrine et les flancs sont gris plomb plus clair. Les rectrices sous-caudales sont blanches. Son bec est noir.
Comme souvent, le plumage de la femelle est plus terne. La face supérieure en est gris-brun et la face inférieure gris-blanc.
Le pinson bleu habite les forêts de pins (Pinus canariensis) des îles Tenerife et Grande Canarie. Il vit entre 1200 et 2 000 m à Tenerife et de 700 à 1 200 m à Grande Canarie, dépassant rarement ces repères. À Tenerife, parmi ces pinèdes, on le trouve aussi dans les bruyères arborescentes (Erica arborea) et dans des lauriers (Laurus sp.).
Les pinsons bleus quittent occasionnellement cet habitat pour se nourrir au-dessus des pinèdes (2 200 m) ou, plus rarement (par mauvais temps) au-dessous (500 m), dans les jardins, les vergers et autres cultures. Il s’est également adapté à une autre espèce de pin, récemment introduite par l’homme : le pin rayonnant (Pinus radiata) dont les plantations visent à étoffer les massifs dégradés de pins canariens. Martín et al. (1980) ont montré qu’à Tenerife le pinson bleu privilégie nettement le sous-bois de genêt Chamaecytisus proliferus car il abrite des chenilles largement exploitées pour le nourrissage des jeunes.
La sous-espèce teydea vit à Tenerife et en tire son nom du point culminant, le stratovolcan Teide, et la sous-espèce polatzeki à Grande Canarie. Il est le symbole animal de l'île de Tenerife.
Avec une longueur de 16 à 18 cm, le pinson bleu est notablement plus grand que le pinson des arbres commun. Ainsi, son bec, sa tête et sa poitrine sont plus épais.
Comme son nom l'indique, le mâle possède un plumage bleu sur la tête et le haut du dos. La gorge, la poitrine et les flancs sont gris plomb plus clair. Les rectrices sous-caudales sont blanches. Son bec est noir.
Comme souvent, le plumage de la femelle est plus terne. La face supérieure en est gris-brun et la face inférieure gris-blanc.
Le pinson bleu habite les forêts de pins (Pinus canariensis) des îles Tenerife et Grande Canarie. Il vit entre 1200 et 2 000 m à Tenerife et de 700 à 1 200 m à Grande Canarie, dépassant rarement ces repères. À Tenerife, parmi ces pinèdes, on le trouve aussi dans les bruyères arborescentes (Erica arborea) et dans des lauriers (Laurus sp.).
Les pinsons bleus quittent occasionnellement cet habitat pour se nourrir au-dessus des pinèdes (2 200 m) ou, plus rarement (par mauvais temps) au-dessous (500 m), dans les jardins, les vergers et autres cultures. Il s’est également adapté à une autre espèce de pin, récemment introduite par l’homme : le pin rayonnant (Pinus radiata) dont les plantations visent à étoffer les massifs dégradés de pins canariens. Martín et al. (1980) ont montré qu’à Tenerife le pinson bleu privilégie nettement le sous-bois de genêt Chamaecytisus proliferus car il abrite des chenilles largement exploitées pour le nourrissage des jeunes.
Grimpereau des bois
Le Grimpereau des bois (Certhia familiaris), aussi appelé Grimpereau familier, est une espèce de passereaux de la famille des Certhiidae.
Il est physiquement semblable à d'autres grimpereaux, avec un bec recourbé, les parties supérieures brunes, comportant des motifs plus clairs, les parties inférieures blanchâtres, et une queue constituée de longues plumes raides, qui l'aident à grimper aux troncs d'arbre.
Le meilleur moyen de le distinguer du Grimpereau des jardins (Certhia brachydactyla), avec lequel il partage une grande partie de sa répartition européenne, reste son chant.
Le Grimpereau des bois est insectivore et monte vers le haut des troncs comme une souris, pour chercher les invertébrés qu'il trouve dans les fissures de l'écorce avec son fin bec incurvé. Il vole alors à la base d'un autre arbre avec un vol erratique caractéristique.
Cet oiseau peu sociable est solitaire en dehors de la saison nuptiale, mais peut rester en groupes par les temps les plus froids. L'espèce n'est pas menacée mais est sensible à la qualité de son habitat, et sert ainsi notamment d'indicateur biologique du morcellement des forêts.
Il est physiquement semblable à d'autres grimpereaux, avec un bec recourbé, les parties supérieures brunes, comportant des motifs plus clairs, les parties inférieures blanchâtres, et une queue constituée de longues plumes raides, qui l'aident à grimper aux troncs d'arbre.
Le meilleur moyen de le distinguer du Grimpereau des jardins (Certhia brachydactyla), avec lequel il partage une grande partie de sa répartition européenne, reste son chant.
Le Grimpereau des bois est insectivore et monte vers le haut des troncs comme une souris, pour chercher les invertébrés qu'il trouve dans les fissures de l'écorce avec son fin bec incurvé. Il vole alors à la base d'un autre arbre avec un vol erratique caractéristique.
Cet oiseau peu sociable est solitaire en dehors de la saison nuptiale, mais peut rester en groupes par les temps les plus froids. L'espèce n'est pas menacée mais est sensible à la qualité de son habitat, et sert ainsi notamment d'indicateur biologique du morcellement des forêts.